Marque employeur : 53% des candidats pensent d’abord à la rémunération

La majorité des candidats accepterait de travailler dans une entreprise à la marque employeur peu séduisante en contrepartie d’une rémunération attractive. L’acquisition des talents a un coût supplémentaire pour les entreprises qui ne sont pas présentes dans le classement Best Place To Work ou mal notées dans le classement des employeurs selon Glassdoor. Pour y voir plus clair sur les conséquences d’une marque employeur peu reluisante, cette infographie proposée par LinkedIn révèle les critères qui comptent pour les candidats. Elle reprend les données de l’étude Winning Talent publiée en partenariat avec ICM Unlimited* en octobre 2015.
Sommaire
Acquisition des talents : la rémunération ne fait pas tout
Si une rémunération intéressante reste le facteur le plus important pour 53% des candidats dans la décision d’intégrer une nouvelle entreprise, il existe une exception à cette règle : 40% candidats sont prêts à rejoindre une entreprise sans hausse de salaire si elle cumule les 6 facteurs de séduction les plus convaincants. Ces critères, par ordre décroissant d’importance selon les candidats, consistent à proposer :
- plus d’opportunités de développement professionnel ;
- une meilleure sécurité de l’emploi ;
- plus de responsabilité et d’autonomie ;
- de travailler avec une meilleure équipe ;
- d’intégrer une organisation dont les employés parlent positivement ;
- des valeurs dans lesquelles ils se reconnaissent.
Le coût d’une mauvaise marque employeur
Le principal élément qui dégrade la marque employeur est la perte d’effectif : 49% des candidats refuseraient d’intégrer une entreprise dans cette situation. Selon la concentration de divers facteurs négatifs, un effort sur la rémunération peut tout de même permettre d’attirer des candidats :
- 23% des candidats accepteraient de rejoindre une entreprise cumulant trois facteurs négatifs s’ils bénéficient d’une rémunération supérieure de 5% ;
- 41% d’entre eux accepteraient de rejoindre une telle entreprise s’ils bénéficient d’une rémunération supérieure de 10% ;
- 33% des candidats refuseraient de rejoindre une entreprise cumulant cinq facteurs négatifs, quelle que soit la rémunération proposée ;
- 46% d’entre eux seraient tentés de rejoindre une telle entreprise s’ils bénéficient d’une rémunération supérieure de plus de 10%.
Source : LinkedIn
(*) : L’étude a été réalisée en août 2015 auprès d’un échantillon national représentatif de 1 000 travailleurs français à plein temps (392 hommes et 698 femmes)