Ces bonnes raisons pour utiliser l’intelligence artificielle avec votre GPEC
La bonne connaissance des besoins de l’entreprise et de ses salariés repose sur la qualité des données RH collectées. Couplée à l’IA, la gestion prévisionnelle des emplois et des compétences (GPEC) s’en trouve plus efficace et pertinente. C’est ce que décrit l’infographie de Boostrs. Elle peut même apporter un avantage concurrentiel déterminant pour accompagner la reprise à la suite de la crise sanitaire créée par le coronavirus.
Sommaire
Intelligence artificielle, un outil d’aide à la décision
Contrairement à d’autres usages dans d’autres métiers, l’usage de l’IA ne remplace pas le travail des équipes RH. Bien au contraire, il apporte du temps supplémentaire. L’IA facilite le traitement des données dans une démarche exhaustive et objective sur la base des informations collectées. Elle ne fait pas de recherche, ne réalise pas d’entretien avec l’ensemble des collaborateurs, et ne négocie pas non plus avec eux. C’est ce qu’illustre l’infographie réalisée par Boostrs avec une application concrète sur la GPEC.
Quelle que soit sa taille, une entreprise a besoin de mettre en place une gestion prévisionnelle des emplois et des compétences. D’ailleurs, sans elle, aucune réponse fiable, fine et appropriée, n’aurait été possible lors de la crise de la COVID-19. Ainsi, les DRH ont su réaliser une projection sur les ressources humaines nécessaires pendant le confinement, pendant le déconfinement et après la crise sanitaire. Le défi a été de livrer une vision la plus exacte possible à la direction générale en un temps record. Ce qu’ont pu faire, avec plus de facilité, les fonctions RH les plus à la pointe de l’innovation.
Une GPEC rapide et qualitative
Derrière cette réactivité à fournir une GPEC, l’intelligence artificielle structure l’organisation des données RH. Pour cela, le processus doit être automatisé. C’est à cette seule condition qu’elle peut accomplir le traitement des données plus rapidement que tout être humain, tout en allant plus loin dans l’analyse des problèmes qui se posent. Les périodes de confinement et de déconfinement montrent à quel point il faut savoir jongler avec une multitude de situations particulières, parfois ponctuelles, parfois récurrentes. Si l’on ajoute les changements réglementaires qui s’enchaînent semaine après semaine, il a été humainement impossible d’être totalement à jour de toutes les nouvelles règles. L’IA peut le faire, c’est sa fonction.
Reste la question de la qualité de l’analyse. Intelligence artificielle ou pas, la justesse du diagnostic repose sur une collecte des données normalisée tant sur les métiers de l’entreprise que sur les compétences recherchées. L’erreur serait de se limiter à l’univers de l’entreprise. La bonne démarche repose sur des données en code ouvert comme les données publiques de Pôle Emploi, de sites d’annonces d’emploi et d’études d’instituts reconnus. Ce croisement permet d’anticiper les besoins de l’entreprise en lien avec son activité, mais aussi en fonction des tendances de marché, pour garder un avantage sur les concurrents les plus proches.
C’est à cette condition que l’intelligence artificielle pourra se déployer et donner du sens à un immense volume de données. De la sorte, elle va pouvoir :
- apprendre à reconnaître les intitulés de postes et les associer à des métiers ;
- générer les parcours de carrières à partir des seules compétences requises ;
- pondérer les compétences partagées entre deux métiers a priori différents.