DRH : plaidoyer en vers pour un métier pas toujours rose
Plaidoyer en vers
pour un métier pas toujours rose
Ou l’hommage octosyllabique
À un métier schizophrénique
D’une souris neurasthénique,
Il éteint l’écran de son mac.
Entre humain et économique,
Le DRH en a sa claque.
Chaque jour est un paradoxe
Dans ce métier qui est le sien,
Où l’on chausse des gants de boxe
Pour soigner les rapports humains.
Il lui faut parler capital
Humain avec le PDG
Et gloser sur le capital
Tout court avec la CGT.
Il cisèle comme un joyau
La précieuse marque employeur.
Mais peu nombreux, sur les réseaux,
S’en font vraiment ambassadeurs.
C’est à lui de mener à bien
La conduite du changement,
Mais qui lui donne les moyens
De susciter l’engagement ?
Il doit cultiver les talents
Avec les outils d’aujourd’hui.
Un SIRH, c’est parlant
Mais qui lui parle encore, à lui ?
Tout tourne rond dans la structure ?
On dit qu’il se la coule douce.
Faut-il réduire la voilure ?
On dit qu’il fait ses coups en douce.
Les résultats sont optimaux ?
Les managers raflent la mise.
A-t-on prévu des plans sociaux ?
On lui déchire sa chemise !
Le DRH n’est pas de bois.
Comprends-le de jeter les armes
Quand le R.O.I seul est roi ;
Et qu’à son œil perle une larme
Lorsqu’on lui chante à l’unisson,
Sur les blogs c’est une marotte,
De réinventer sa fonction
Ou d’aller planter des carottes.
Car l’essence du DRH
Est d’être garant de l’humain.
Sans lui, ce serait misère H
Alors il poursuit son chemin.
Et du légal au digital
Il s’adapte aux vents à venir,
Mais ne trahit son idéal
Car les hommes sont l’avenir.
Source : PopTika/Shutterstock
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