73% des professionnels RH passent la plupart de leur temps sur des tâches administratives
Pour accélérer le pilotage stratégique RH, les DRH ont besoin de réduire le temps qu’ils consacrent à l’administratif et la consolidation des indicateurs. C’est le constat de nombreuses études depuis des années. Pour autant, la profession tarde à évoluer : 78% des DRH considèrent que leur fonction n’est pas assez mature en matière d’exploitation des données ; 61% d’entre eux admettent utiliser encore Excel pour produire des indicateurs. Nous vous proposons de passer en revue le quotidien des RH avec cette infographie réalisée par hrmaps.
RH : un métier passionnant, mais complexe
Les principaux critères de sélection qui poussent les professionnels à s’orienter vers une carrière de RH sont :
- se sentir utile (97%),
- la dimension humaine (75%).
Dans les faits, la réalité est plus complexe et parmi les axes stratégiques à améliorer selon les professionnels RH, on retrouve justement des enjeux liés à la dimension humaine de l’entreprise :
- la gestion des carrières et des compétences,
- la formation,
- et la qualité de vie au travail.
D’où vient cette complexité ?
Les contraintes identifiées par les professionnels des ressources humaines qui les empêchent de se consacrer à leur mission initiale sont :
- le manque de temps et de ressources (64%),
- le complexité grandissante du métier (61%),
- les évolutions réglementaires (42%).
Une digitalisation RH amorcée, mais non aboutie
97% des professionnels concernés, déclarent utiliser des solutions digitales au quotidien. Leur usage permet de gagner en efficacité et de simplifier leur travail. Ces outils digitaux sont principalement utilisés pour :
- la gestion de la paie,
- la gestion des absences,
- la gestion des évolutions du droit du travail,
- la génération de documents,
- le stockage des informations liées aux salariés.
Le digital est très efficace pour gérer des tâches administratives répétitives et au final, faire gagner du temps à la fonction afin de se consacrer à des tâches à plus forte valeur ajoutée. Notamment pour se tourner davantage vers l’humain et ainsi permettre aux professionnels de peser réellement dans l’entreprise sur les enjeux qui les motivent le plus. Mais l’étape suivante de la digitalisation – qui concerne la culture d’entreprise – vise à aller au-delà de l’administratif pour s’occuper de l’expérience collaborateur. Un sujet passionnant mais complexe qui laisse sa place à l’humain et pour lequel l’automatisation seule ne suffit pas.