Revue du web #532 : 8 mars, Zuckerberg, Bref… et un format qui évolue !

Nouveau look pour une nouvelle vie. La revue du web Parlons RH évolue ! Le principe reste le même : vous offrir, chaque semaine, un condensé du meilleur de l’actu RH. Mais des nouveautés s’ajoutent : chaque semaine, un chiffre clé et un post LinkedIn, inspirants ou percutants, viennent enrichir votre rendez-vous hebdomadaire. Cette semaine, on fait le point sur des infos qui font parler (et réfléchir) : une réforme qui bouscule l’indemnisation des arrêts maladie, des primes XXL pour inciter au retour au bureau, une directive européenne qui promet plus de transparence salariale d’ici 2026… Mais aussi une question qui divise : peut-on vraiment licencier les « moins performants » en France, comme l’a fait Mark Zuckerberg chez Meta ? Également, une touche culturelle et plus légère avec la série Bref, qui marque son grand retour et nous rappelle que certaines leçons de vie s’appliquent aussi au monde du travail. Enfin, à l’approche de la journée internationale des droits des femmes qui aura lieu le 8 mars prochain, cette revue du web est l’occasion de mettre à l’honneur les femmes dans le monde pro. Bonne lecture !

[SANTÉ AU TRAVAIL] Indemnisation des arrêts maladie : ce qui va changer au 1ᵉʳ avril

Vous l’aviez peut-être vu passer : un décret, publié ce 21 février au Journal officiel, abaisse le plafond des indemnités journalières versées en cas d’arrêt maladie dès avril 2025. Mais qu’est-ce que ça change, concrètement, pour les salariés et pour les entreprises ? Entre perte de salaire d’un côté et augmentation des indemnités versées de l’autre, un article d’Hellowork fait le point ! Je lis l’article. 

[TÉLÉTRAVAIL] Cette entreprise offre 10.000 dollars à ses salariés pour qu’ils reviennent au bureau

Il y a quelques mois, le monde du travail tremblait suite à l’annonce du retour au présentiel d’Amazon. Depuis, la tension est quelque peu retombée, mais les discussions autour de la fin du télétravail sont loin d’être closes. Comme l’a récemment relayé Slate, l’entreprise américaine Caméo vient d’accorder une prime annuelle et des avantages salariaux spécifiques aux employés qui acceptent de revenir quatre jours par semaine au bureau. Moins strictes que la politique adoptée par Amazon et autres géants américains, cette stratégie pourrait-elle traverser l’océan et séduire les dirigeants français ? Le temps nous le dira. Je lis l’article.

[SALAIRES] Beaucoup plus de transparence pour les salariés en 2026

L’Union européenne passe la seconde en matière d’égalité professionnelle. Une directive prochainement transposée dans le droit français, au plus tard le 7 juin 2026, imposera aux entreprises une transparence accrue sur les salaires et les critères expliquant les écarts de rémunération. Les employeurs n’auront également plus le droit de demander aux candidats leur historique de rémunération. Un changement qui vise à lutter contre les inégalités salariales persistantes, notamment entre hommes et femmes. Et parce que la lutte contre les inégalités salariales est un sujet qui nous tient particulièrement à cœur, la rédaction de Parlons RH vous recommande la lecture d’un article de Capital qui détaille ces nouvelles obligations et leurs impacts pour les employeurs et les salariés. Je lis l’article. 

[DROIT SOCIAL] En France, peut-on licencier, comme Mark Zuckerberg, les salariés les « moins performants » ?

Meta a récemment défrayé la chronique en annonçant le licenciement de 5 % de ses employés jugés « les moins performants ». Une telle pratique serait-elle envisageable en France ? Pas si simple. Si le droit du travail français autorise un licenciement pour insuffisance de résultats, il impose des conditions strictes. Contrairement aux États-Unis, où ce type de licenciement est plus souple, en France, un employeur doit prouver de manière rigoureuse la défaillance du salarié, sous peine de voir son licenciement requalifié aux prud’hommes. Les explications de l’avocat François Alambret pour Courrier Cadres. Je lis l’article.

[SOCIÉTÉ] La série Bref revient… et nous met face à nous-mêmes 

La saison 2 de Bref débarque et, au-delà du rire, elle nous pousse à l’introspection. Certes, on s’éloigne un peu de l’actualité RH « traditionnelle ». Toutefois, la rédaction de Parlons RH a trouvé judicieux de faire le parallèle avec le monde de l’entreprise, parce que oui, on peut être accro au Malaccompagnax 3000 en amour, en amitié… mais aussi au travail. Relations toxiques, syndrome du « moi aussi », quête d’authenticité (vaine parfois), peur du changement, incapacité à faire des choix… autant de thèmes qui résonnent aussi bien dans notre vie perso que dans notre quotidien professionnel. Un article du média DH liste les questions presque philosophiques soulevées par la série. Je lis l’article.

📊 Le chiffre de la semaine : 23,5 %

Il s’agit de l’écart de rémunération total, tous postes et tous temps de travail confondus (temps partiels et plein-temps), entre les hommes et les femmes, selon l’Observatoire des inégalités professionnelles. Un rappel bienvenu à l’approche de la journée internationale des droits des femmes, qui aura lieu demain. À noter, toutefois, que cet écart diminue pour atteindre 14 % lorsque l’on compare les salaires des hommes et des femmes travaillant à temps de travail identique, quel que soit leur poste. À temps de travail égal et pour un poste équivalent, il s’élève à 4 %. 

💬 Le post Linkedin de la semaine : cri d’alerte sur les maladies cardio-vasculaires chez les femmes

Pour cette première revue du web new generation, et pour faire écho une nouvelle fois à la journée internationale des droits des femmes, la rédaction de Parlons RH a souhaité mettre en lumière un sujet qui lui tient particulièrement à cœur : la santé des femmes au travail, à travers le post percutant de Claire Mounier-Vehier, cardiologue et cofondatrice de Agir pour le Cœur des Femmes. Son message, d’utilité publique, met en lumière une réalité méconnue : les maladies cardio-vasculaires sont la première cause de mortalité chez les femmes en France. Pourtant, elles restent largement sous-diagnostiquées et sous-estimées.

Et pour ne rien manquer de l’actualité RH, découvrez notre prochain événement : #24heuresRH, qui rend hommage à tous les professionnels de la fonction RH avec une thématique sous forme de déclaration « We love RH ». 

Crédit photo : Shutterstock / @Yuganov Konstantin