Offboarding : un levier de marque employeur à ne pas négliger
L’offboarding, qui consiste à accompagner les employés durant leur départ pour une séparation positive, est incontournable pour renforcer la marque employeur et éviter les risques liés à un bouche-à-oreille négatif ou un « employer bashing » sur les réseaux sociaux. Pourtant, 70% des entreprises n’ont pas encore formalisé de processus d’offboarding, même si ce nombre est en augmentation, nous apprend une infographie de Workelo.
En cette période de grande démission et de guerre des talents, l’offboarding, qui consiste à accompagner les salariés dès l’annonce de leur départ pour une séparation positive, est incontournable. Pourtant, cette étape cruciale du parcours employé est « souvent négligée », observe Workelo dans une infographie, qui reprend plusieurs études, notamment de l’INSEE et du cabinet Deloitte. Ainsi, 70 % des entreprises n’ont « pas pensé à leurs processus liés aux départs des collaborateurs, faute de temps ou de budget ».
Transformer ses anciens collaborateurs en ambassadeurs
« Un bon offboarding est pourtant un atout pour la marque employeur de l’entreprise, et peut aider à identifier les points d’amélioration pour retenir les talents. Les employés peuvent également devenir des ambassadeurs positifs de l’entreprise si leur départ est géré de manière sereine », explique Workelo. A contrario, un offboarding mal géré « peut être risqué pour l’entreprise, qui s’expose à un bouche-à-oreille négatif, mais aussi à un potentiel ’employer bashing’ sur les réseaux sociaux », ajoute la société éditrice de plateformes d’expérience collaborateur. À ce titre, l’infographie nous apprend que 85 % des salariés sont prêts à « parler en bien » de leur entreprise autour d’eux, si leur départ « se passe bien ». En outre, un processus d’accompagnement de départ réussi peut être décisif dans la décision d’un « salarié boomerang » de retourner un jour dans son ancienne organisation.
Selon l’infographie, 45 % des démissions ont lieu la première année. « Ce chiffre exprime la déception d’un nombre considérable de collaborateur à leur arrivée. Il est indispensable de comprendre la raison de leur démission et de prendre des mesures correctives, afin que cette situation ne se reproduise pas », indique Workelo.
Recueillir et analyser les ressentis des démissionnaires peut en outre être très utile pour améliorer les pratiques RH de l’entreprise, d’une façon globale. De fait, 70 % des départs « gérés de manière sereine et constructive, sont « bénéfiques tant pour l’employeur et les équipes que pour les collaborateurs sur le départ », nous apprend encore l’infographie.
Une pratique qui commence à se développer
Actuellement, 30 % des entreprises déclarent avoir formalisé un processus d’offboarding. « Ce nombre est loin d’être suffisant, mais il montre une réelle volonté d’amélioration sur ce sujet puisqu’il n’était que de 15 % en 2013 », commente Workelo.
L’éditeur conseille de suivre plusieurs étapes :
- Accompagner la passation ;
- organiser un (ou plusieurs) entretien(s) de sortie pour recueillir et donner du feedback ;
- bien gérer l’administratif du départ (solde de tout compte, solde de congés…) ;
- récupérer le matériel du collaborateur (voiture de fonction, téléphone professionnel…).
À noter qu’une bonne pratique consiste aussi à envoyer un questionnaire au collaborateur qui a quitté l’entreprise quelques semaines après son départ. Il s’agit d’un bon moyen de recueillir des informations plus objectives, moins influencées par les émotions, sur les raisons de son départ.
Source : Workelo