Les MOOC sont-ils une perte de temps ?
Les MOOC, ou massive open online courses, continuent d’être sous le feu des projecteurs. Leur popularité et leurs taux d’inscription croissants forcent de nombreuses universités à revoir leur position quant au fait d’entrer dans cette compétition, en créant leur(s) propre(s) MOOC. Mais les MOOC sont-ils vraiment si bénéfiques ? Quels sont leurs « mauvais côtés » ?
Innovation Excellence, magazine en ligne spécialisé dans l’innovation, a réalisé cette infographie sur le sujet.
Tout d’abord, revenons rapidement sur ce que sont les MOOC.
Un MOOC est une formation à distance gratuite et ouverte à tous, qui se fait exclusivement en ligne et en télé-enseignement. Le premier MOOC a été lancé en 2012 par un professeur d’informatique de l’université de Stanford qui a mis son cours en ligne, à disposition de quiconque voudrait s’y inscrire : 150 000 personnes ont été enregistrées.
Que signifie concrètement l’acronyme MOOC ?
- Massive : on compte environ 6 700 000 étudiants inscrits à un MOOC parmi les 3 plateformes les plus populaires.
- Open : tout le monde peut s’inscrire à un MOOC, sans conditions, même s’il est conseillé de consulter les pré-requis pour pouvoir suivre.
- Online : les MOOC sont accessibles depuis n’importe quel pays. Il suffit d’une connexion Internet.
- Course : les formations dispensées sont variées, allant des mathématiques à la finance en passant par l’art.
D’apparence, les MOOC semblent être un moyen ludique d’offrir des formations de l’enseignement supérieur à un public beaucoup plus large et varié. Cependant, certains qualifient les MOOC de perte de temps et pensent qu’ils ne devraient pas pouvoir être comptabilisés dans les cursus universitaires (pour ceux aboutissant à une certification). Alors, qui a raison et qui a tord ?
Les sondages réalisés auprès de dirigeants d’université sont plutôt positifs sur le rôle des MOOC :
- 78 % sont d’accord pour dire que la possibilité offerte par ces cours en ligne permet d’aider davantage d’étudiants.
Cependant, deux chiffres sont moins encourageants :
- des taux d’achèvement des formations très faibles, d’environ 8 à 10 %,
- un taux d’abandon chez les étudiants de 90%
Il faut donc faire la part des choses entre les résultats espérés et la réalité.
Si les MOOC sont, malgré cela, une alternative séduisante, sachez que près de 30% des étudiants qui y sont inscrits viennent des États-Unis. Cependant, le pays où vous vous trouvez n’a guère d’importance, vous n’aurez aucune difficulté à trouver ce que vous cherchez. Voici quelques-unes des plateformes les plus populaires sur lesquelles vous trouverez certainement le MOOC qu’il vous faut :
En français :
En anglais :
Pour en savoir plus sur les MOOC disponibles en français, nous vous invitons à découvrir cette cartographie, réalisée par Rémi Bachelet, maître de conférences à l’Ecole Centrale de Lille et spécialiste du management de projet, illustre créateur du MOOC « Gestion de projet » : premier MOOC certifiant en français.
La Team Parlons RH.
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Source : infographie réalisée par Innovation Excellence