Digital workplace : la DRH est perçue comme un acteur de second plan pour sa mise en place
Avec la numérisation, le lieu de travail (workplace) n’est plus unique. Les organisations recourent à de nombreuses solutions de collaboration qui permettent souplesse et flexibilité afin de proposer aux collaborateurs des conditions optimales pour travailler et échanger où qu’ils soient. On parle alors de digital workplace. Elle intègre les contraintes de fragmentation des lieux et des temps de travail grâce au Cloud et au SaaS qui permettent des communications unifiées et collaboratives via diverses applications. Cette démarche est initialisée et déployée dans 49% des entreprises françaises selon une étude de Mitel et Opinion Way réalisée en partenariat avec Orange Business Services. Contrairement à ce qu’on pourrait penser, c’est la DSI et non la DRH qui est le moteur principal de cette transformation. Ce qui pose quelques problèmes. Les résultats de cette enquête dans l’infographie du jour.
Sommaire
Digital workplace : des attentes différentes au sein de l’entreprise, mais un objectif commun
Expert ou non des RH, on imagine assez bien quels sont les bénéfices de la digital workplace pour l’entreprise :
- un meilleur partage des informations
- un décloisonnement des projets
- une plus grande agilité et une meilleure productivité
- une meilleure collaboration des équipe dispersées
C’est ce qu’on retrouve globalement dans l’étude. Direction Générale et collaborateurs s’accordent à penser que le gain d’efficacité est le premier bénéfice :
- pour 81% des directeurs généraux
- pour 79% des collaborateurs (qui y associent la notion de gain de temps)
C’est donc avant tout les questions de la performance et de l’équilibre entre vie professionnelle et vie personnelle qui donnent du sens à la mise en place des digital workplace.
La DRH en marge du projet
Selon les résultats de l’enquête, les acteurs moteurs de la digital workplace sont :
- La DSI, pour 97% des répondants
- La Direction générale pour 95%
- Les collaborateurs pour 84%
- La DRH pour seulement 70% d’entre eux
Le fait que la DRH – qui a pour client les collaborateurs de l’entreprise – ne soit identifiée que comme un acteur de second plan dans l’élaboration des digital workplace pose problème. D’une part, cette mise à l’écart est un frein à l’affirmation du rôle de business partner de la Direction des ressources humaines. D’autre part, son effacement au profit de la DSI sur ces projets ne permet pas de livrer des solutions et des process satisfaisants pour les collaborateurs. Si on en croit cette autre étude, seuls 50% des collaborateurs sont satisfaits de leur environnement de travail numérique ce qui a un impact direct sur leur expérience collaborateur, sujet-clé pour les DRH. Si les projets de digital workplace ne s’envisagent pas de façon transverse en embarquant la DSI et la DRH, c’est l’engagement des collaborateurs et la performance globale de l’entreprise qui sont pénalisés.
Source : Mitel.com