Chaleur au bureau : mettez-vous en condition pour travailler en été !
Votre front perle durant la journée ? Vos vêtements vous semblent étroits, collants et irrémédiablement pesants ? Vous vous précipitez après chaque réunion dans les toilettes pour vous réhydrater ? Les prises de paroles finissent immanquablement par une grande gorgée d’eau fraîche ? Renseignez-vous… il se pourrait que l’été soit là ! Andrews Sykes, climatiseur de son état, et sous des latitudes plus clémentes que les nôtres puisqu’il se trouve être anglais, se préoccupe de la santé des salariés et des performances des entreprises en publiant une étude brûlante, intitulée : été, il fait chaud au bureau !
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Il fait trop chaud dans les bureaux…
Cette étude vous semblera bien moins amusante et anodine, lorsque, à l’instar de ce qui a dû advenir dans les locaux des analystes d’Andrew Sykes, la température extrême des tropiques britanniques se manifestera dans vos bureaux. Vous aussi, vous vous préoccuperez de la QVT dans votre entreprise, aux premiers effluves inquiétants qui chatouilleront vos narines. Combien de temps alors, supporterez-vous vos collègues délestés de leurs chaussures et de leur dignité ? Malgré votre proximité ou à cause d’elle, ces va-nu-pieds en costume vous sembleront toujours trop proches, bien plus qu’au dernier afterwork, lorsque sur la piste de danse, leur transpiration s’évanouissait dans les vapeurs et les parfums du dernier cocktail absorbé.
Eh bien ! Que nous dit cette étude ? Tout d’abord que 80 % des employés se plaignent de la température. Ramené à la population française, de tradition supposée bien moins flegmatique que nos voisins d’outre-Manche, ce sentiment pourrait frôler l’unanimité. Pire… ces employés perdraient 7,5 minutes par jour à changer le thermostat de la climatisation. Une éternité ! L’étude ne nous dit pas s’il s’agit d’un temps cumulé par plusieurs employés. On apprend tout de même au détour de ce chiffre que certains des interviewés avaient la chance de travailler dans un environnement climatisé, bien que malchanceux de n’avoir pas croisé la route plus tôt des climatiseurs Andrews Sykes, dont les produits auraient certainement été plus fiables.
Quoi d’autre ? Il fait trop chaud dans 50 % des bureaux en été. Comme il s’agit d’une étude européenne, la situation géographique des sondés (50 entreprises de plus de 20 salariés) influence peut-être les résultats. Ceci dit, lorsque par la fenêtre de votre bureau, vous voyez les oiseaux tomber des arbres, que les touches du clavier fondent sous vos doigts et que votre voisin tourne de l’œil à chaque panne de ventilo, vous pouvez en effet estimer qu’il fait trop chaud !
Des solutions rafraîchissantes
Très certainement pour éviter des somnolences anormales, des vertiges ou des étourdissements, on apprend que 22 % des personnes interrogées ont déjà quitté leur poste de travail pour aller se rafraîchir… quelle idée ! On ne nous dit pas en revanche ce que sont devenus les 78 % de sondés qui ont décidé coûte que coûte de s’arrimer à leur chaise. Peut-être font-ils partie des 31 % qui ont acheté leur propre ventilateur au grand désespoir de leurs proches voisins, les cheveux ébouriffés, et anesthésiés par le ronronnement des moteurs qui finissent irrémédiablement par surchauffer.
Ce n’est en tout cas pas les préconisations d’Andrew Sykes. Pour survivre à la chaleur estivale au bureau, voici sa to do list :
- Privilégiez le coton ou le lin
- Montrez vos genoux
- Laissez la veste au placard
- Branchez la clim (tiens donc…!!?)
- Restez calme
- Et hydratez-vous
Rien de très contraignant pour cet apprenti expert du bien-être au travail. La QVT a beau se décliner sous plusieurs formes, elle est souvent victime de son succès et tourne parfois au ridicule. Détournée à des fins commerciales, cette étude légère et badine en est une parfaite illustration. Elle aura au moins tenu une promesse marketing : elle jette un froid !