Comment mettre en place le télétravail dans votre entreprise en 5 points ?

Les principaux bénéfices du télétravail sont connus : meilleure gestion de l’articulation entre vie pro et vie perso pour les collaborateurs, économie de temps engendrée par la réduction des déplacements, réduction de l’impact écologique. Source de performance pour les employeurs et de diminution du stress pour les collaborateurs, le télétravail a la cote. Mais mieux vaut éviter de se précipiter dans sa mise en place. Elle ne doit pas être prise à la légère pour générer les résultats escomptés. L’infographie du jour passe en revue les 5 points indispensables à la réussite d’un tel projet.

Définir clairement les modalités du télétravail

Il s’agit là simplement de cadrer les conditions dans lesquelles les jours de télétravail sont accordés ou autorisés. Plus les règles seront claires, moins l’application du télétravail provoquera de malentendus et de frustrations chez les collaborateurs. Répondre aux questions suivantes aidera à mieux gérer sa mise en place :

• À quelle fréquence peut-on être en télétravail (un nombre de jours par semaine, par mois, aucune restriction, etc.) ?
• Doit-il y a avoir une motivation pour justifier d’être en télétravail (grève dans les transports, attente d’un technicien, jour de sport, etc. ) ou non ?
• Quels profils de l’entreprise sont concernés (les managers, un service en particulier, les personnes à mobilité réduite, les jeunes parents, etc. ) ?

Vous pourrez aussi vous demander si certains impératifs peuvent proscrire la prise d’un jour de télétravail – par exemple les déjeuners d’équipe, les rendez-vous clients, les jours de salons professionnels…

Pour s’assurer de la bonne gestion des plannings des divers services, la question du process de validation de ces jours peut également être posée :

• Le N+1 doit-il impérativement valider les demandes de télétravail ?
• Quelle doit être la visibilité de ces jours d’absence physique dans les agendas en ligne des collaborateurs ?

Des questions qui méritent d’être posées, car 51 % des Français souhaitent pouvoir travailler en dehors du bureau. Le télétravail faisant partie de l’expérience collaborateur, autant vaut s’assurer qu’elle épouse les attentes de ces derniers.

Utiliser les bons outils de communication

Si la digitalisation pousse à adopter le télétravail, c’est simplement parce que de nombreux outils – parfois gratuits – permettent sa mise en place. Les plus importants dans le cas qui nous concerne seront :

• les outils de visioconférence,
• les outils de messagerie,
• les outils de partage de documents.

Pour des TPE/PME qui ne souhaiteraient pas ou ne pourraient pas investir dans de telles solutions, la Google Suite Basic (avec Hangouts et le fameux Drive) réunit l’ensemble des applications bureau et mobile pour gérer le travail à distance.

Évolution du management, règles et rencontres IRL

Les 3 derniers points portent sur des questions d’animation et d’organisation plus larges.

« D’animateur-contrôleur », le management devient « animateur-entraîneur ». La confiance est un élément nécessaire à la réussite du télétravail. Contrairement à ce que l’on peut croire, les collaborateurs qui officient depuis chez eux sont plus performants que lors de leurs jours de présence au bureau. L’absence de trajet – donc des journées plus longues – et celles de collègues pouvant les distraire ou générer des nuisances sonores dans l’open space, sont les principales raisons de cet état de fait. Le télétravail permet aussi de faire reculer l’absentéisme.

Pour que l’entreprise et les collaborateurs gèrent au mieux les situations de télétravail, la bonne gestion des plannings et l’organisation des espaces de travail à domicile sont indispensables.

Enfin, le lieu de travail étant un espace de socialisation déterminant dans la vie des collaborateurs, l’aménagement d’espaces de rencontre et d’événements doit venir compenser le manque de liens IRL (In Real Life) induits par le télétravail.

Source : Maddyness / MonPortailRH