Non, les nouvelles technologies ne sont pas que pour les millennials !
Dans un monde où classer les gens selon leurs modes de vie, leur âge ou leur adoption d’une nouvelle culture devient de plus en plus compliqué, il fallait bien une nouvelle notion plus englobante pour continuer à parler des évolutions induites par la transformation digitale. En effet, à l’heure où l’importance des millenials et les changements qu’ils apportent dans les entreprises ne sont plus à prouver, on voit apparaître de nouvelles dénominations à l’instar des tous récents xenials. Mais voilà, la partie de la population qui a adopté le digital et tout ce qu’il implique ne se limite plus à une simple tranche d’âge. Il faut donc choisir une nouvelle vision qui correspond au mieux à ce qu’il se passe : c’est ainsi que voit le jour ce que Apps2Com et Mitel nomment le gène M.
Les 4 aspects d’une mutation globale
Loin de vous donner de supers pouvoirs, ce fameux gène M vous permet néanmoins de développer une hyper connexion pour être prêt à évoluer dans un environnement dans lequel collaboration, médias sociaux et le fait d’être multitâche prévalent. La première mutation que l’on peut constater est l’adoption du mobile. De plus en plus d’internautes délaissent l’ordinateur au profit de leur téléphone pour surfer sur la toile. On compte plus de 24 millions de connexions depuis des smartphones contre 23,8 millions avec un clavier et une souris. Une tendance à la connexion depuis quasiment n’importe quel endroit qui traduit un autre changement : celui de la mobilité. Ainsi plus de 65 % des collaborateurs s’estiment déjà mobiles et, d’ici à l’année prochaine, cette portion des salariés devrait dépasser les 70 %.
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Des changements d’habitude qui conduisent à une évolution des modes de travail. S’il y a quelques années, le télétravail semblait encore impossible, il est aujourd’hui sur les bouches de beaucoup de salariés soucieux d’entretenir un équilibre entre vie professionnelle et personnelle en travaillant depuis chez eux. L’apparition du coworking suit la même démarche de recherche de mobilité. Ce sont 65 % des employés de bureau qui déclarent être intéressés par le travail nomade et le télétravail.
Au-delà de faire apparaître de nouveaux lieux de travail, le gène M a également un impact direct sur le lieu de travail traditionnel. Les technologies se sont développées et permettent aux salariés de communiquer et d’échanger plus facilement avec leurs collègues. Les employés français déclarent consacrer 68 % de leur temps de travail à collaborer et communiquer avec leurs collègues et, d’ailleurs, plus de 50 % d’entre eux considèrent les systèmes de messageries instantanées comme efficaces. Malgré tout, l’adoption des médias sociaux par les entreprises n’en est encore qu’à ses débuts et 73 % des cadres marketing estiment que cette utilisation va encore croître.
Enfin, même en dehors de la sphère professionnelle, ce nouveau gène entraîne des changements. Là où on lisait un livre avant d’éteindre la lumière, consulter son smartphone est devenu chose commune et 23 % déclarent le faire moins de cinq minutes avant de s’endormir.
Cette théorie et ce gène ainsi mis en lumière montrent que, malgré l’importance grandissante des digital natives dans les entreprises, ces dernières n’ont pas attendu pour faire le premier pas le digital de demain.
Source : Usine Digitale
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