L’inclusion, nouveau diktat du recrutement ?
Le recrutement inclusif fait son entrée dans le jargon RH : mais que recouvre réellement ce concept dans l’entreprise ? S’agit-il de reconnaître le principe de l’altérité, le fait que les collaborateurs ne soient pas tous identiques ? En RH, l’inclusion, c’est aussi considérer les différences comme un motif de performances. Elles sont une chance en permettant à chacun de mettre en avant son talent et sa créativité. Elles se révèlent donc une richesse au service du projet commun. Diversité, égalité et inclusion… serait-ce la nouvelle devise des recruteurs ?
Attention ! Nouvelles injonctions pour les recruteurs : il faut être inclusifs avec de la diversité par-ci et des soft skills par-là ! Ouh la la ! Branlebas de combat pour changer dare-dare les profils recherchés et les critères de la CVthèque. Devons-nous réinitialiser le programme ?
Après des décennies de clonage de profils à (fort) potentiel, il n’est pas si simple de faire un reset de ses automatismes.
Avant, finalement, recruter paraissait plus facile, non ? Diplôme + expérience + permis de conduire = les critères pour sélectionner les candidats.
Aujourd’hui, le profil idéal se complexifie : gentillesse + tour du monde + association caritative + geek + envie de devenir Mark Zuckerberg + yogi + quinoa + trottinette + bermuda… De quoi vous décoiffer une recruteuse !
Etre inclusif, c’est aussi s’entourer de ressources tous azimuts. Et on peut vite s’embrouiller : ethnique, handicap, genre, génération, out of the box ! Pas simple de cocher toutes les cases !
Comme ici avec cet exemple de recrutement qui se veut inclusif. Attention caricature et second degré !
Les ressources humaines sont multiples et c’est tant mieux !