tribunes

L’égalité des salaires, c’est pour quand ?

le 07 mars 2014

Et oui, tous les ans c’est la même rengaine : on se demande où est passée l’égalité. Chaque 8 mars, la presse nous rabâche que les femmes sont moins bien payées que les hommes. Et bien… la presse a bien raison de nous marteler le même message, pour qu’un jour, ENFIN, les choses changent. 

 

Dans notre beau pays, dont le mot « égalité » est l’une de ses trois devises, le salaire moyen de la gent féminine stagne depuis une trentaine d’années à 80 % environ de celui des hommes (source : Le Monde). Pourtant, l’avance du niveau scolaire des Françaises sur celui des Français est nette : 51 % des femmes, en France, ont un diplôme du supérieur (dont deux tiers à bac +2), contre 37 % des hommes. Les femmes font des études plus longues que les hommes et réussissent mieux. Elles ont accès à tous les métiers. Leur taux d’activité, en hausse continue entre 1950 et le début des années 2000, tourne autour de 66 %; celui des hommes s’élevant à 75 %. Pour résumer, les femmes sont plus diplômées, réussissent mieux leurs études, mais gagnent 20% de moins que leurs homologues masculins….

 

La France ne serait-elle pas un peu machiste ?

L’évolution des mentalités est très lente dans l’hexagone. Évidemment, il y a toujours de bonnes excuses : « Oui, mais vous comprenez, avec l’éducation de vos enfants, vous allez forcément être moins engagée » ; « Vous ne pourrez pas assister aux réunions le soir » ; « Quel âge avez-vous ? Ah, et vous ne comptez pas faire d’enfants d’ici les cinq prochaines années ? »… Autant de répliques sorties tout droit des films des années 70 mais que, malheureusement, toute femme a déjà entendu…

Dans quelques générations, les enfants des enfants de nos enfants apprendront dans leurs livres d’Histoire les us et coutumes de notre époque en matière de discrimination des femmes et ils seront choqués, tout comme nous l’étions en apprenant que les femmes n’ont obtenu le droit de vote qu’en 1944.

Il faut continuer à se battre, comme le font des milliers de femmes à travers des collectifs et des associations.En voici une liste non exhaustive que vous pouvez compléter sous forme de commentaires :

 

Comme le disait Simone de Beauvoir : « c’est par le travail que la femme a en grande partie franchi la distance qui la séparait du mâle; c’est le travail qui peut seul lui garantir une liberté concrète » (Deuxième Sexe, 1949)

A bon entendeur,

Salut !

 

Photo : @Fotolia

 

Maud de Parlons RH

 

Pour recevoir les derniers articles de Parlons RH par mail ou s’abonner à la newsletter

 

A lire également :

DRH, dis moi combien tu gagnes ?

Management, les sept mercenaires à suivre en 2014

Marina Shifrin : futur cauchemar des entreprises ?

 



Vous voulez réagir ? Laissez-votre commentaire en remplissant le formulaire ci-dessous

Sur les mêmes sujets

Places en crèche, levier d’attractivité et de fidélisation des talents
interviews Mohamed Mokrani

« Une offre de places en crèche représente un levier d’attractivité et de fidélisation des collaborateurs »

Pour Mohamed Mokrani, DRH de LPCR, proposer des places en crèche permet aux entreprises de se différencier et d’affirmer leur engagement sociétal.

« Les avantages accessibles via une carte de paiement permettent au collaborateur de rester maître de ses choix »
interviews Guillaume-Alexandre Pithioud

« Les avantages accessibles via une carte de paiement permettent au collaborateur de rester maître de ses choix »

Centraliser les avantages salariés sur un support de paiement unique simplifie la gestion et optimise la distribution des dotations.

« Le BSI peut contribuer au pilotage des avantages salariés, dans une logique d’amélioration continue »
interviews Aurélie Rémy

« Le BSI peut contribuer au pilotage des avantages salariés, dans une logique d’amélioration continue »

Le BSI, en synthétisant de façon claire le package de rémunération, s’impose comme un levier d’engagement et de différenciation.

L’actu RH vous intéresse

Recevez chaque vendredi La News© du Média 100% RH