5 critères sur lesquels vous pouvez être discriminé
Avec la sortie de l’étude de l’Ifop sur la perception des discriminations par les demandeurs d’emploi, nous avons beaucoup entendu parlé de discrimination à l’embauche. Nous avons décidé d’apporter notre contribution à travers une sélection d’études sur le sujet.
Sommaire
1. Le sexe
L’étude publiée par le Céreq prouve que les recruteurs sélectionnent toujours les candidatures « avec un grand soin ». Cette enquête met en avant tous les préjugés négatifs mais aussi positifs dont sont victimes les candidats. Vous pourrez lire des extraits de recruteurs qui expliquent pourquoi il est préférable d’engager des femmes car sa clientèle est majoritairement masculine ou à l’inverse, le témoignage d’un autre recruteur qui embauche exclusivement des hommes car le milieu dans lequel il travaille est essentiellement masculin.
2. L’âge
L’enquête réalisée par l’Apec auprès des recruteurs et des cadres montre que l’âge est le premier facteur de discrimination des cadres (plus de 60 % des recruteurs en entreprise et plus de 90 % des intermédiaires reconnaissent que la discrimination par l’âge est le critère de discrimination le plus répandu). Cette enquête vous donnera un aperçu sur les pratiques et les expériences des recruteurs et des candidats.
 
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3. Les origines
Le site d’emploi Qapa.fr a sorti en mars 2013 un baromètre sur la discrimination à l’embauche des chômeurs d’origine étrangère. On peut y découvrir que les personnes ayant un nom ou un prénom d’origine étrangère doivent envoyer en moyenne 75% de CV en plus ; ou encore qu’elles mettent deux fois plus de temps à trouver un emploi.
4. Le lieu d’habitation
En savoir plus sur http://www.lexpress.fr/emploi-carriere/emploi/le-lieu-de-residence-est-bien-facteur-de-discrimination-a-l-emploi_1256175.html#4ehCujSHfHuUZuUq.99
L’étude menée par l’Observatoire des zones urbaines sensibles démontre qu’une bonne adresse ouvre les portes de l’emploi : elle peut tripler les chances d’obtenir un entretien d’embauche. Une personne résidant dans une ZUS reçoit deux fois moins de réponses favorables à sa candidature que les autres.
5. La précarité sociale
La pauvreté vient d’être ajoutée comme vingtième critère de discrimination. A cette occasion, nous voulions vous faire découvrir une étude sur le sujet, malheureusement nous n’en avons pas trouvé. Si vous en connaissez, n’hésitez pas à nous les faire découvrir.
RAPPEL
Définition juridique de la discrimination (article 225-1 du code pénal) :
« toute distinction opérée entre les personnes physiques à raison d’une série de motifs prohibés, au nombre desquels figurent, notamment, le sexe, la situation de famille et la grossesse. »
Sont interdits, les motifs de discrimination suivants :
- l’origine;
- le sexe;
- les mœurs;
- l’orientation ou l’identité sexuelle;
- l’âge;
- la situation de famille ou la grossesse;
- les caractéristiques génétiques;
- l’appartenance ou la non-appartenance, vraie ou supposée, à une ethnie, une nation ou une race ;
- les opinions politiques;
- les activités syndicales ou mutualistes;
- les convictions religieuses;
- l’apparence physique;
- le nom de famille;
- l’état de santé ou le handicap.
Les sanctions prévues :
- « Sont punis d’un an d’emprisonnement et d’une amende de 3 750 € les faits de discriminations commis à la suite d’un harcèlement moral ou sexuel (des peines complémentaires peuvent également être ordonnées par la juridiction) » ;
- « Lorsque la discrimination commise à l’égard des victimes ou témoins de faits de harcèlement sexuel est couverte à la fois par le code du travail et par les dispositions du code pénal, ce sont les sanctions, plus élevées (soit 3 ans d’emprisonnement et 45 000 € d’amende), prévues par ce code qui sont applicables ; sur ce point, on peut se reporter aux précisions figurant dans la circulaire DGT n° 2012-14 du 12 novembre 2012«
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