En cette période de pénuries de compétences, de grande démission et de quiet quitting, la dernière enquête de Robert Half donne un aperçu des attentes et des aspirations des candidats en 2023. Qu’ils soient en poste ou non, ces derniers sont surtout préoccupés par le salaire, l’équilibre vie professionnelle – vie personnelle, le sens et le management.
Les salariés français seraient-ils sur le départ ? Selon l’infographie qui résume la dernière étude de Robert Half, 46 % des employés sont en « recherche active », ou « à l’écoute » de nouvelles opportunités. 33 % ont aussi été sollicités par des recruteurs au cours des 6 derniers mois.
Concrètement, parmi les salariés qui prévoient de changer d’emploi avant l’été 2023, 38 % souhaitent changer d’activité, 30 % désirent conserver le même poste « peu importe le secteur », et 25 % veulent à la fois rester dans le même domaine et garder la même fonction. Ils ne sont finalement que 20 % à souhaiter « changer de cap » et se lancer dans une reconversion professionnelle.
L’enquête de Robert Half se penche sur la satisfaction qu’ont les salariés en poste de leur emploi actuel : 77 % des personnes interrogées se déclarent « très satisfaites » ou « plutôt satisfaites ». Celles qui souhaitent rester dans leur entreprise citent comme motivations principales :
À contrario, les salariés sur le départ déclarent que les raisons les poussant à vouloir changer d’entreprise sont :
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Concernant leurs attentes et besoins, les salariés citent les mêmes critères professionnels ; des critères sur lesquels la crise du Covid-19 les a rendu plus exigeants :
Les candidats affirment en outre que les critères susceptibles de les faire choisir une entreprise plutôt qu’une autre sont :
A la question « quels critères vous pousseraient à refuser une offre d’emploi en adéquation avec vos compétences ? », les candidats citent logiquement en premier les mêmes points : un salaire qui ne leur convient pas (71 %), et la localisation de l’organisation (55 %). À noter qu’un bon ou mauvais contact avec le management est aussi déterminant, à 40 %. Vient ensuite la flexibilité (31 %) et la culture d’entreprise (27 %).
Dans son étude, Robert Half se penche notamment sur la question du salaire. Concrètement, selon le cabinet, 1 salarié sur 2 se déclare « très satisfait » ou « plutôt satisfait » de sa rémunération actuelle, mais 44 % ont l’impression d’être « sous-payés ». Logiquement, 64 % des personnes interrogées envisagent de demander une augmentation de salaire en 2023.
Concernant les avantages proposés, l’enquête nous apprend que les candidats plébiscitent, en 2023 :
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En matière de flexibilité, les candidats plébiscitent des actions favorables à leur bien-être et à un meilleur équilibre des temps de vie :
« Le contexte d’inflation impacte forcément les attentes de salariés qui souhaitent protéger leur pouvoir d’achat, si bien que les demandes d’augmentation occuperont une place centrale tout au long de l’année 2023 », observe Laure Charbonneau, Regional Managing Director chez Robert Half. « Mais si le salaire est central, la question de la flexibilité, qui rejoint celle de l’équilibre entre la vie professionnelle et personnelle, demeure, elle aussi, une préoccupation importante », ajoute-t-elle.
Source : Robert Half
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