La crise sanitaire a bouleversé de nombreux pans de la vie d’entreprise. Ainsi, entre les confinements et le déploiement massif du télétravail, il y a un domaine qui a dû accélérer sa transformation : la formation. Si le digital learning avait déjà le vent en poupe avant la crise, les nouvelles conditions de travail et de collaboration ont nécessité une adaptation rapide des responsables formation. Alors que le travail hybride (où le présentiel et le travail à distance se côtoient) semble être une modalité privilégiée pour de nombreuses entreprises, Cegos fait le point sur les attentes des salariés français en termes de formation professionnelle, et sur les pratiques des services ou organismes de formation.
Sommaire
Que les choses soient claires : il n’est pas question ici d’affirmer que le digital learning (ou formation à distance) n’avait pas déjà commencé à faire sa place en entreprise, au contraire ! Il est cependant indéniable que la crise a accéléré son installation de manière pérenne, à la fois dans les parcours de formation proposés par les entreprises, et dans les pratiques et réflexes des apprenants. Ainsi :
Face à la pandémie, les responsables formation n’ont pas eu le choix et ont dû réagir rapidement pour pouvoir continuer à former leurs équipes et assurer une continuité pédagogique :
Tout naturellement, ces bouleversements ont entraîné une remise en question de la part des collaborateurs, autant vers une recherche de sens au travail que dans une optique d’optimisation de leurs compétences pour l’avenir. En effet, 84 % des salariés considèrent la formation professionnelle continue comme une nécessité pour conserver leur employabilité tout au long de leur carrière.
S’ils sont 76 % à considérer que leur employeur est responsable du renouvellement de leurs compétences, les collaborateurs sont aussi de plus en plus demandeurs, et ont commencé à prendre en mains leur parcours de formation ! Au total, près de la moitié (47 %) des salariés français ont suivi une formation à distance en 2020. Aujourd’hui, ils sont 64 % à se dire prêts à se former en dehors du temps de travail ; et 35 % seraient d’accord pour financer tout ou une partie de leur formation.
Les entreprises répondent présentes et adaptent leurs budgets en conséquence de ces demandes. Ainsi, les professionnels de la formation pensent consacrer :
D’ailleurs, 86 % des DRH pensent que la loi Avenir Professionnel de 2018 incite à développer plus particulièrement la formation mixte ou à distance.
Afin de mieux cerner les besoins des collaborateurs, attardons-nous sur ces différents classements, qui révèlent leurs intérêts, envies et lacunes.
Top 5 des formations suivies à distance :
Top 3 des compétences comportementales (ou Soft Skills) à développer :
Top 3 des formats à distance plébiscités par les apprenants :
Top 3 des clés d’une classe virtuelle réussie :
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cet article est vraiment intéressant. La crise a aussi ses côtés positifs puisqu'elle a amené de nouvelles façons de travailler. Pour ma part, le contact avec le cheval ne peut se vivre pleinement qu'en présentiel, puisqu'il intègre l'importance d'être dans un environnement pleine nature.
Merci Morgane pour ce beau travail.
Sylvie
Merci à vous de nous lire, Sylvie !