À partir du 9 juin 2021, les entreprises entrent dans une nouvelle phase de l’organisation du travail de leur équipe. Le télétravail n’est plus la norme. Même si son usage va rester important, les salariés peuvent retourner au bureau, tout en respectant les gestes barrières et le protocole sanitaire adapté. Comment arbitrer entre télétravail et bureau ? Quel équilibre instaurer entre eux ? Réponse avec cette infographie de Capterra.
Depuis mars 2020, le télétravail a pris une très grande place dans les entreprises. Il a été imposé par la loi d’urgence sanitaire et recommandé, quand cela était possible, lors des trois confinements mis en place en France. Pourtant, seulement 23 % des personnes interrogées par Capterra – 1 001 Français travaillant à temps plein ou partiel dans une PME — travaillaient sur site avant de basculer en télétravail depuis la mise en place du premier confinement. Sur ce petit quart des salariés concernés, 77 % souhaitent continuer à bénéficier du télétravail, dont 67 % en mode hybride.
Sommaire
Le débat avait déjà commencé, il y a juste un an, à la sortie d’une période de fortes restrictions dans la liberté de mouvement. Les vagues successives de contamination au Covid ont reporté les arbitrages, mais aussi permis de faire des états des lieux plus précis sur les gains du télétravail et les atouts d’une présence au bureau :
Toutefois, les salariés semblent avoir tranché sur l’organisation de leur travail à partir de juin 2021 :
La performance est un indicateur déterminant pour permettre à la fonction RH de valider, corriger ou arrêter les modalités d’une organisation du travail. À ce titre, le télétravail répond positivement à de nettes améliorations dans le bien-être au travail :
Mais en contrepartie :
En un peu plus d’un an, les salariés montrent que leur manière de travailler évolue vers plus de flexibilité, au risque d’être à contre-courant du Code du travail et du droit à la déconnexion :
La mise en place du télétravail, qui avant ne concernait que 6 % des salariés interrogés, n’est pas neutre sur l’état de santé des collaborateurs. D’ailleurs, les sujets de préoccupation et de vigilance ne manquent pas pour la fonction RH, et en particulier dans l’accroissement du stress :
Pourtant, 44 % des personnes interrogées n’ont pas discuté de leur bien-être psychologique avec leur manager ou employeur. Ce qui laisse songeur alors que se prépare la mise en place d’une organisation hybride du travail.
[news_cta]
Loin d’être une solution universelle, l’IA doit être un levier d’optimisation, pas un substitut à…
Pour Mohamed Mokrani, DRH de LPCR, proposer des places en crèche permet aux entreprises de…
Tous les mois, retrouvez une définition claire, accompagnée d’une mise en contexte, de chiffres clés…
Le taux d’emploi atteint des sommets, mais tous les profils en profitent-ils de la même…
Invisibilisées, parfois minimisées, les menstruations – et autres sujets liés à la santé féminine, telles…
Dans cette revue du web, signaux d’alerte sur le burn-out, expérimentation sociale dans la restauration…