Le sport en entreprise : un vecteur d’attractivité

Malgré les atouts du sport pratiqué en entreprise, seules 12 % des sociétés encouragent leurs collaborateurs à avoir une activité physique sur leur lieu de travail. Decathlon Pro analyse le phénomène dans une nouvelle infographie et révèle quels sont les freins à la pratique sportive dans le milieu professionnel.

Augmentation de la productivité, baisse de l’absentéisme ou encore hausse de la rentabilité nette, voici les quelques bénéfices que tirent les entreprises de l’activité physique de leurs salariés. Et ce n’est pas tout puisqu’une société permettant à ses collaborateurs de faire du sport renvoie une bonne image auprès du grand public et des professionnels. C’est un vecteur d’attractivité.

« Que l’on parle de marque employeur ou de bien-être du collaborateur, le sport en entreprise prend de plus en plus d’importance pour les nouveaux entrants sur le marché de l’emploi », précise Eric Lengert, directeur général de Decathlon Pro.

Les freins au sport en entreprise

Pourtant, le sport doit semble-t-il encore faire ses preuves pour entrer dans les usages des professionnels français. D’après une étude réalisée par la célèbre enseigne de distribution d’articles de sport, seules 12 % des entreprises proposent à leurs salariés de pratiquer une activité sportive au travail. Et 28 % des travailleurs seulement ont la possibilité d’exercer un sport dans le cadre de l’entreprise.

Cependant, si les conditions étaient réunies, 78 % des salariés assurent qu’ils se laisseraient volontiers tentés par l’expérience. Les femmes (71 %) et les moins de 30 ans (80 %) apparaissent comme les plus motivés. La population active non sportive, qui représente 20 % des effectifs, pourrait elle aussi se laisser convaincre. Et ce, à condition pour 51 % d’entre elle d’avoir un lieu dédié pour s’entraîner, comme une salle de réunion transformée en salle de gym à la pause déjeuner, et un lieu, voire un réel vestiaire, pour se changer (40 %).

A noter que les activités physiques les plus pratiquées en entreprise ne demandent pas beaucoup d’infrastructures, à l’image de la marche qui concerne 29 % des salariés. Le football (26 %), le fitness (23 %) et la musculation (22 %) requièrent en revanche un minimum d’installations. Demain, l’entreprise devra-t-elle prévoir en amont des espaces dédiés à la pratique d’un sport sur le lieu de travail si elle souhaite attirer et fidéliser les talents ?

Source : Decathlon Pro

Journaliste, Aurélya multiplie les expériences au sein de startups et pure players, avant de s’orienter vers le brand content en freelance. Après avoir traité de nombreux sujets dans les domaines du recrutement et de la formation pour le compte d’un jobboard, elle rejoint Parlons RH en tant que rédactrice RH. Diplômée d’une Licence d’Histoire à la Sorbonne, elle est aussi titulaire d’un Certificat de qualification aux métiers du journalisme (ESJ Paris).

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