Le dernier baromètre des soft skills de Lefebvre Dalloz Compétences (ex-CSP Docendi) nous permet de visualiser comment les compétences comportementales sont appréhendées dans les entreprises, et quelles pratiques y sont mises en œuvre pour les développer.
Les soft skills sont de plus en plus valorisées dans le monde professionnel. Tous les ans, le baromètre annuel de Lefebvre Dalloz Compétences (ex-CSP Docendi) permet d’évaluer la compréhension et le développement des compétences douces dans les organisations, ainsi que les changements d’approches et de pratiques observés ou résultant de ces compétences.
Cette étude, résumée dans une infographie, montre que 72 % des salariés affirment bien connaître les soft skills (soit une augmentation de 11 points en deux ans). Les compétences relationnelles sont les plus citées (79 %), suivies des compétences émotionnelles (66 %) et organisationnelles (30 %). Toutefois, seuls 24 % des répondants mettent en avant l’aspect cognitif de ces compétences.
Comme nous le montre l’infographie, les entreprises ont de plus en plus tendance à identifier et développer les soft skills de leurs collaborateurs (63 %, en progression de 13 points depuis 2021). Cependant, un « paradoxe se manifeste », selon Lefebvre Dalloz Compétences : bien que 41 % des organisations aient déployé des formations aux soft skills au cours des 12 derniers mois, seules 13 % possèdent des méthodes d’évaluation de ces compétences (- 1 point en deux ans).
L’étude fait aussi le point sur les soft skills qui sont le plus mobilisées au quotidien : l’écoute arrive en tête (66 %), suivie de l’adaptabilité professionnelle (54 %) et de l’empathie (43 %). En ce qui concerne leur impact sur les différentes dimensions du travail, les salariés citent principalement le management d’équipe (63 %), l’efficacité professionnelle (61 %) et la prévention et résolution des conflits (43 %).
Pourquoi les organisations forment-elles leurs collaborateurs à ces compétences, et quelles modalités choisissent-elles ? Selon l’étude, les entreprises le font principalement en réponse à l’évolution de l’organisation du travail et de l’environnement (63 %). Les besoins individuels identifiés par le management (50 %) et la culture d’entreprise (49 %) sont également des facteurs motivants.
Le baromètre des soft skills 2023 nous apprend par ailleurs que les méthodes de formation privilégiées sont :
Les ingrédients pédagogiques considérés comme les plus favorables sont la mobilisation en situation de travail (51 %) et le partage d’expérience entre pairs ou apprenants (45 %). Enfin, la responsabilité du développement des soft skills en entreprise est attribuée de manière transversale aux fonctions DRH, formation, managériale et recrutement (38 %).
« Notre étude montre qu’un seuil critique de diffusion de ces compétences doit désormais être atteint, au niveau des organisations. Dotées d’un meilleur pilotage et d’une meilleure valorisation des soft skills, elles pourront ainsi transformer, et améliorer durablement, les modes de travail et de collaboration, ainsi que les relations interpersonnelles en leur sein », conclut Lefebvre Dalloz Compétences.
Source : Lefebvre Dalloz Compétences
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