Comme chaque semaine, la Revue du web de Parlons RH vous propose 5 sujets d’actualités RH à ne pas manquer. Cette semaine, on commence avec une question épineuse : le travail hybride permet-il de fidéliser les collaborateurs les plus performants ? On enchaîne avec la formation et des entreprises qui proposent à leurs salariés de retourner sur les bancs de l’école et de suivre leur propre parcours de formation, afin de prendre le relais d’un système éducatif qu’elles jugent dépassé. Gestion des talents ensuite, avec des entreprises qui réinventent leurs pratiques pour rester dans la course : marque employeur renforcée, mobilité interne, IA et flexibilité sont désormais au cœur de la bataille pour fidéliser les profils les plus convoités. Pour les deux dernières actus de la semaine, sortez vos écouteurs ! Le podcast “Women on Board” explore les étapes concrètes pour faire avancer la diversité au sommet des entreprises. Et pour finir, entretien avec l’humoriste Galansire, célèbre sur Instagram où il présente avec justesse et dérision les dérives du monde du travail… et qui conduisent à un chiffre de la semaine inquiétant.
Loin des yeux, loin du coeur ? Dans The Conversation, deux experts alertent : le télétravail, s’il n’est pas pensé finement, peut fragiliser la fidélisation des collaborateurs clés. Ces profils rares, très convoités, deviennent plus difficiles à capter… et surtout plus faciles à perdre. Invisibles hors des murs, connectés à d’autres réseaux, ils peuvent partir sans prévenir. L’entreprise joue gros. Refuser la flexibilité ? C’est risquer la démission. Face à cela, L’hybridation s’impose comme un avantage à part entière, au même titre qu’un bonus ou une épargne salariale. Offrant flexibilité géographique et temporelle, elle séduit les talents en quête d’un mode de vie plus libre. Parfois loin du siège. Un bon compromis avec le tout télétravail ? Je lis l’article
Apprendre tout au long de sa vie, n’est plus un luxe, c’est une obligation. C’est, en tout cas, le constat fait dans un article publié par sur lexpress.fr. Pénurie de compétences, technologies qui s’emballent, formation initiale à la traîne… Résultat : les entreprises reprennent la main. Certaines créent leurs propres écoles, quand d’autres misent sur des géants, comme HEC ou l’EM Lyon. À la clé ? Des parcours à la carte, du virtuel, du présentiel, et surtout des certifications qui collent aux besoins du terrain. Trois témoignages viennent illustrer ce virage : une cadre d’HEC, un salarié passé par un Executive MBA, et un DRH de Capgemini. De quoi rendre très concret ce tournant qui bouscule le modèle traditionnel français. Je lis l’article
L’heure est grave. Près de 80% des entreprises mondiales considèrent la pénurie de compétences comme un risque stratégique majeur (PwC, 2024). En France, la tension est particulièrement forte dans la tech, le numérique et la finance, où les profils qualifiés se font rares. Pour rester compétitives, les entreprises revoient leur copie. Elles misent sur une marque employeur plus incarnée et repensent la fidélisation à travers la mobilité interne et l’accompagnement des carrières. Elles intègrent également l’IA pour mieux anticiper les besoins et affiner leurs recrutements. Tout ça en plaçant la flexibilité et le bien-être au cœur de leur promesse. Découvrez dans cet article de Dynamique-Mag les bonnes pratiques mises en œuvre par des entreprises comme Alan, Doctolib ou Reverso, qui ont compris que, désormais, attirer ne suffit plus : encore faut-il donner envie de rester. Je lis l’article
Dans le podcast “Women on Board” proposé par Harvard Business Review France, Jean-Philippe Courtois, ex-dirigeant de Microsoft, partage son expérience pour faire avancer la diversité au sommet des entreprises. Si la part des femmes progresse dans les conseils d’administration (46% dans le SBF 120), la route est encore (très) longue pour qu’il y ait plus de diversité. Pour lui, il faut une vision de long terme et des actions concrètes pour y parvenir. Mesurer la diversité dans les instances dirigeantes, en premier lieu. Mais aussi l’intégrer aux plans de succession, encourager promotions et mentorat dès le début des carrières. La rédaction de Parlons RH vous invite à écouter cet épisode éclairant pour celles et ceux qui veulent passer à l’action. Je lis l’article
La « bullshit nation », ça vous parle ? Aïe, vous n’avez pas pris le lead. Dans un portrait signé 20 Minutes, Galansire, l’humoriste aux 340 000 abonnés sur Instagram revient sur sa mue improbable. Après un arrêt maladie provoqué par une expérience professionnelle difficile, il se fait connaître sur le réseau social grâce à des sketchs aussi drôles que décapants sur le monde du travail. Avec ses filtres, il caricature des personnages – Gaspard, le consultant, Charles-Antoine, l’étudiant HEC, ou encore le manager toxique – et vide son sac sur les “bullshit jobs”, les coachs de vie et les entretiens annuels lunaires. Une satire cathartique, née de son propre vécu, où l’humour sert de pansement… et de révolte ! Et si on rit, c’est souvent jaune : comme des milliers d’internautes, on s’y reconnait. Je lis l’article
L’entreprise est une terre hostile pour un salarié français sur trois. C’est ce que révèle la dernière enquête Ifop sur la santé mentale au travail : violences verbales, harcèlement moral, burn-out… le mal-être s’installe, malgré les beaux discours sur la qualité de vie au travail. Les femmes sont en première ligne, tandis que les jeunes n’hésitent plus à lever le pied pour se préserver. Conséquence : 9 salariés sur 10 réclament une action forte de leur entreprise sur ce sujet. Alors que la santé mentale est une Grande Cause nationale en 2025, comment expliquer que près de la moitié des moins de 35 ans aient déjà dû ralentir à cause de leur état psychologique ? Peut-être parce qu’ils ont compris que leur bien-être vaut plus qu’un salaire.
Rebecca Stéphanie Renverseau, COO de Tomorrow Theory, s’appuie sur une étude présentée à la BCE pour livrer un constat sans détour. Oui, l’adoption de l’IA créé, dans un premier temps, un choc dans les entreprises. Mais pour celles qui tiennent, les résultats suivent : plus d’innovation, plus de ventes, plus d’emplois. Les défis, eux, restent nombreux : rupture avec les pratiques traditionnelles, changement culturel profond, freins techniques et humains encore puissants. Sa conclusion est claire : l’IA ne doit pas être vue comme un outil, mais comme une transformation stratégique et humaine.
Et pour ne rien manquer de l’actualité RH, découvrez le nouveau Guide Pratique de Parlons RH : “Avantages salariés : comment mieux attirer, engager et fidéliser ?”
Crédit photo : Image générée par une IA.
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