Près d’un recrutement sur cinq est jugé difficile par les professionnels RH. Bien souvent, le problème vient d’une inadéquation entre les compétences des candidats et l’attente des entreprises. Le nombre de postulants pour un emploi est alors réduit, ce qui pousse les recruteurs à modifier les caractéristiques du poste afin de le pourvoir. La Dares a publié une note sur ce sujet en 2019 dont cette infographie proposée par Centre Inffo fait la synthèse.
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Pour les employeurs, les difficultés à pourvoir un poste viennent principalement :
Ainsi, 17 % de l’ensemble des recrutements se font dans la douleur selon la Dares. Pour s’assurer de recruter le bon élément, dans 25 % des recrutements difficiles, les entreprises organisent des tests afin de mieux appréhender les compétences des candidats. Elles élargissent également le champ de recherche en étudiant en moyenne 6 candidatures supplémentaires lors d’un recrutement difficile.
C’est dans le tertiaire et pour des métiers hautement qualifiés que les recruteurs ont le plus de mal à trouver les profils adéquats. Ils ont déclaré rencontrer des difficultés à recruter pour :
Il existe évidemment des métiers de niches pour lesquels les compétences sont rares selon les besoins des organisations ; ils sont notamment représentés dans l’infographie pour les métiers liés aux matériaux souples, au bois ou aux industries graphiques. On l’a vu lors de l’incendie de Notre-Dame, où les inquiétudes des professionnels des métiers de l’art se sont exprimées quant à leur développement et leur pérennité.
À la suite de ces recrutements difficiles, les départs prématurés des nouveaux arrivants sont plus importants que dans le cadre de recrutements jugés plus simples. Ainsi :
Au-delà de la question de l’attractivité employeur et de la guerre des talents à laquelle chaque organisation est confrontée, c’est la capacité à retenir les collaborateurs qui est en jeu. La rétention et la fidélisation des talents via des politiques de rémunération adaptées ne suffisent plus. Les démarches d’expérience collaborateur mises en place dès les premiers jours dans l’entreprise, ou encore l’accès facile à la formation professionnelle, restent des atouts pour faire grandir l’entreprise en maintenant les talents en son sein, et en les transformant en ambassadeurs. La communication autour de la marque employeur vient seulement dans un second temps.
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