Dans 20 ans, la disparition du travail ?

Le travail va disparaître. Elucubration ? Peut-être… À moins qu’il ne s’agisse d’une réalité que vous n’êtes pas obligé de regarder en face, mais dans laquelle vous vivrez en 2035. Oui, il sera dans ce cas possible de se lever plus tard le matin, voire de rester en pyjama toute la journée comme au lendemain d’un samedi de cuite. Non, ce ne sera pas forcément drôle, car ce phénomène que d’aucuns disent inexorable pourrait bouleverser, au delà de la seule vieille Europe, l’humanité toute entière.

 

Le numérique, la mort de Schumpeter ?

Si cette entrée en matière un peu brutale ne vous a pas fait fuir, contextualisons le propos en nous appuyant, non sur des études, mais sur quelques évidences.

La révolution techno-numérique est en marche, personne ne le nie. Elle a déjà profondément modifié nos vies privées, nos vies professionnelles, et continue de le faire davantage chaque jour.  En outre, elle se distingue des précédentes révolutions industrielles en ce qu’elle est perpétuelle. On ne cesse plus d’inventer. Ce flot d’innovations continu ne peut être absorbé que par une société prométhéenne, à même de se réinventer perpétuellement sous peine d’imploser. On le voit en entreprise où les frontières du temps, de l’espace, de la hiérarchie, des métiers, s’estompent de plus en plus. À titre d’exemple, un DRH lisant un article sur sa fonction découvrira toujours en guise de conclusion la même mise en garde : il doit réinventer entièrement son métier, ou disparaître.

Le DRH ? Au même titre que les managers ou les salariés, une invention satellite d’un concept déjà ancien, l’entreprise. Des mots crées autour de la notion de travail, centrale dans nos démocraties occidentales puisque toutes fonctionnent autour d’une seule et même question depuis deux siècles : la répartition de la richesse créée par le travail. Gauche et droite peuvent s’opposer autant qu’elles veulent sur l’organisation de ce travail et le partage de ces richesses, le débat est désormais obsolète, et pour cause : si le travail disparaît, la richesse aussi.

Certes, mais, opposerez-vous, comment et en vertu de quoi peut-on affirmer que le travail va disparaître ? Car si l’innovation détruit des emplois, elle en crée d’autres qui les remplacent. Force est de constater que Schumpeter, en développant sa théorie de la destruction créatrice, était jusqu’ici plutôt dans le vrai : la disparition de secteurs d’activité s’accompagne conjointement de la création de nouvelles activités économiques. Pourquoi, tout à coup, la mécanique se gripperait-elle ? Tout simplement parce que les nouvelles activités créées génèrent en effet de nouveaux emplois, à forte valeur ajoutée pour la plupart, mais en volume insuffisant pour remplacer les emplois détruits.

 

 

Tous les secteurs touchés

Depuis 40 ans, c’est un fait, le chômage de masse augmente dans les pays développés. Aux Etats-Unis, et peu ou prou dans toute l’Europe, le plein emploi est soit un souvenir, soit un plein emploi reposant sur des salaires très bas ou du travail partiel. Or, malgré la constance avec laquelle nos politiques nous assurent qu’ils vont concentrer tous leurs efforts sur l’emploi durant chaque campagne électorale, posons-nous la question : l’emploi, ou dit autrement le travail que l’emploi suppose, est-il seulement encore considéré comme créateur de richesse ? Il est difficile de le penser alors qu’une majorité d’économistes et de politiques (de droite comme de gauche) ne parle plus depuis longtemps de richesse créée par le travail, mais de coût du travail. Un coût qu’il convient a priori, pour toute entreprise soucieuse de maintenir ou d’accroitre sa rentabilité, de réduire. Or chacun connaît les deux grands leviers dont disposent les grandes entreprises (dont dépend l’activité de beaucoup de petites) pour réduire rapidement leurs coûts : délocalisations ou remplacement de salariés par des machines. Ne faut-il pas voir là l’une des raisons raison pour lesquelles la croissance, dans les pays occidentaux où elle reprend, ne crée plus que marginalement de l’emploi ? La loi d’Okun, pour avérée qu’elle soit, connaît des exceptions : l’une d’elles est que toute croissance ne crée pas forcément d’emploi.

 

Certes, voir des entreprises supprimer des emplois pour continuer d’être compétitives en créant et en diffusant de nouveaux produits ou services n’est pas nouveau ; ce qui change aujourd’hui est que lesdits produits ou services, mis sur le marché, contribuent eux-mêmes directement à la suppression de millions de postes. Les exemples abondent dans de nombreux secteurs :

  • Transports : sur route, les « Google cars » camions et autres véhicules se conduisant tout seuls vont éliminer chauffeurs de taxi, de cars, routiers. Sur rail, l’automatisation des métros est largement en cours, celle des RER débute et les grandes lignes vont suivre. Dans le ciel, les drones et les avions commandés depuis le sol vont faire le ménage : adieu pilotes et personnel naviguant !
  • Bancassurance : avec les banques en ligne, que deviennent les 500 000 employés de nos agences bancaires ?
  • Médecine, aide à la personne : télé-médecine, cabines à diagnostic, la pénurie de médecins qui frappe aujourd’hui la France pourrait être résolue, sous quelques années, de façon radicale. Quant aux robots humanoïdes développés notamment au Japon, certains succèdent déjà aux nounous, garde-malade, personnels de ménage.
  • Distribution : vous utilisez déjà les caisses automatisées. Les fonctions logistiques vont l’être de plus en plus. S’il reste un employé visible à l’hyper du coin, ce sera celui de l’accueil.
  • Sécurité : les machines ont profondément investi le secteur. Et si le remplacement des policiers et soldats par des robots humanoïdes ne semble pas pour demain, les machines mises à la disposition de quelques hommes vont réduire considérablement leur nombre.
  • Éducation : il n’est que de regarder les technologies employées avec succès dans la formation professionnelle pour comprendre que le cours présentiel face à un professeur ne sera bientôt plus, au mieux, qu’une modeste composante des processus de transmission du savoir.
  • Éditorial : certaines plateformes proposent déjà la composition automatisée d’articles. D’ailleurs, qui vous dit que je ne suis pas une machine ?

 

À vous de poursuivre, si vous le souhaitez, cet inventaire…

 

Nouvelle société, homme nouveau, ou les deux ?

N’en jetons plus et retenons simplement ce chiffre, issu des travaux de la très sérieuse Singularity University (voir à ce sujet l’article des Échos Quel avenir pour l’homme au nouvel âge des machines ?) : plus de 80% des tâches effectuées aujourd’hui par l’homme, y compris dans des domaines comme la comptabilité ou le juridique, pourraient être aujourd’hui assurées avec plus d’efficacité et de rentabilité par des machines. Avec, on le devine, quelques conséquences.

Bien entendu, il restera toujours du travail pour une partie de la population, mais rien ne sert de se voiler la face : d’ici une dizaine d’années, une large part des métiers actuels aura disparu, et beaucoup de ceux restants seront profondément réorientés. Or, seule une part marginale des postes supprimés sera remplacée par des fonctions à forte valeur ajoutée. Ces fonctions seront liées, d’une façon ou d’une autre, au développement de nouvelles machines. D’autres métiers émergeront, liés à l’accompagnement des utilisateurs de ces nouvelles machines. Pour les personnes restantes, majoritaires, les possibilités de trouver un travail rémunéré seront virtuellement nulles.

Venons-en à la principale conséquence de notre prospective. Cette disparition du travail annoncée, c’est tout simplement celle des classes moyennes : celles qui consomment et sont imposables. Parce qu’elles consomment et sont imposables, ces classes constituent l’essence, la pierre angulaire de nos modèles économiques. Sans elles, la création de richesse existera toujours  (même si elle s’opérera autrement, les classes moyennes ne tenant plus leur rôle de consommation) ; la répartition de celles-ci également (sous peine de troubles graves et d’une explosion de la société). Reste que cette répartition va devenir compliquée.

De fait, la répartition des richesses repose sur l’impôt, lequel repose après la TVA sur le revenu. Or le principal revenu de la grande majorité des actifs provient de leur travail.  S’il n’y a plus (ou très peu) de travail, il n’y a plus (ou très peu) de recettes. Dès lors, quel nouveau modèle imaginer ? Certains envisagent une sorte de revenu universel pour tous, reversé par des gouvernements ne prélevant plus l’impôt que sur l’élite créatrice de richesse. D’autres y adjoignent une mutualisation forcée de la consommation des citoyens. Le fait est qu’il s’avère difficile d’imaginer le fonctionnement d’une société dont le travail ne serait plus le pivot économique, parce que cela suppose des hommes différents. Les nouvelles technologies ne sont-elles pas en train de modeler cet homme nouveau sans lequel cette société nouvelle – sans travail – paraît difficilement viable ?

Créées par l’homme, les techniques lui ont permis d’évoluer jusqu’à développer une pensée conceptuelle, devenir un être de culture. Elles l’ont discipliné, lui ont permis de conquérir, de connaître, d’accomplir. Si les technologies, devenues une fin en elles-mêmes, posent aujourd’hui question, c’est que, comme le souligne le philosophe Jean-Michel Besnier dans un articleelles simplifient à outrance nos comportements, mais aussi notre pensée : celle-ci ne doit-elle pas maintenant tenir en 140 caractères sous peine d’être ignorée ? Les machines pourraient demain pousser l’homme qu’elles auront délesté du travail vers un rôle qu’il ne souhaitait pas forcément tenir en les inventant : celui d’un simple usager de la technologie, quelque peu dénué de cette complexité intérieure qui le différenciait jusqu’ici des machines. Considérer ce risque sans pessimisme mais lucidement, c’est déjà l’amoindrir, alors en attendant… sifflons en travaillant !

A lire sur ce sujet  : La fin du travail, de Jeremy Rifkin (éditions La découverte – Poche)

 

Crédit photo : Fotolia.com – © Dario Lo Presti

 

 

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Voir les commentaires

  • article trés intéressant.Le nouveau DRH sera un homme de paradoxes dont la grande qualité sera d'étre un parfait équilibriste .Il sera appelé à étre humaniste et cruel en méme temps pour inciter ses collaborateurs à s'engager dans le plein travail

  • tres bon article bien qu''un peu pessimiste...Et si le temps libre était mis à profit de la créativité, de l'art et d'activités sociales et solidaires?!

    • Cet article ne me semble pas pessimiste. Changer de système n'est pas forcément pour le pire, ce peut être aussi pour le meilleur ! Pourquoi pas, comme vous le dites, pour du temps libre bien utilisé ?

  • Le problème n'est pas la technologie mais la course à la rentabilité qui pousse à la production automatisée de produits non durables , au chômage massif et à la misère . Les conditions de production dans le Sud sont proches de celle du 19ème siècle dans le Nord de la planète, où réapparaît la misère. Ce n'est pas un problème technique mais un problème économique et politique.L e système capitaliste vit au jour le jour

  • Ne serait ce pas une bonne nouvelle ? Nous aurions plus d'artistes, de politiques, de philosophes ? Toutes S disciplines qui sont encore le monopole de la pensée humaine

    • Plus d'artistes, de philosophes... Et, pourquoi pas, de poètes ? Merci de votre commentaire rafraîchissant !

  • Bel article néo luddite...
    Côté balance positive, combien d'emploi créés dans le numérique ? Dans le développement des applications smartphones pour ne citer qu'elles ? dans le développement du Big Data ? Dans la conception informatique ? robotique ? dans l'infographie ? dans la R&D ?
    Cette liste AUSSI est longue.
    Alors oui, une bonne partie des emplois actuels vont être détruits, et de nombreux autres vont être créés. C'était déjà le cas dans la théorie de Schumpeter. Il me semble qu'il n'y a plus des masses de fileuses en europe, ni d'armées de saisonnier pour faucher les blés dans nos campagnes.
    Le principe de la destruction créative n'implique pas un transfert des métiers détruits vers les nouveaux métiers.

    La où je rejoins votre analyse, c'est qu'effectivement, il risque fort d'y avoir de moins en moins de postes "non qualifiés" disponibles. D'où l'importance de l'éducation et la nécessité de la réformer en profondeur. Personne ne devrait sortir de l'école sans avoir des bases en bureautique, en code et en gestion de base de données.

    Mais la disparition du travail rémunéré ? Je commencerai à y croire le jour où nous aurons des machines capables de se reproduire et de s'améliorer sans intervention humaine (et encore). On en est encore loin...

    • Néo-luddite ? Si vous le dites :)
      Certes, mon propos est sans doute un peu teinté de néo-luddisme, mais il ne s'agit pas du tout d'une charge contre le progrès technologique ! Je suis d'accord avec vous, le principe de la destruction créatrice n'implique pas de transfert des métiers détruits vers les nouveaux. Je relève simplement que les nouveaux métiers liés à l'avénement des nouvelles technologies actuelles ne suffisent pas, pour l'heure, à compenser le nombre des emplois détruits. Quand cela se produira (ce que je souhaite évidemment), nous devrions alors logiquement voir le chômage de masse régresser, ou à tout le moins cesser d'augmenter.

  • Bonjour,
    La notion de travail doit être questionnée.
    Toutefois inscrite dans le paradigme prométhéen d'une croissance économique illimitée intrinsèquement liée à la Révolution Industrielle, il me semble abusif de qualifier l'évolution techno-numérique actuelle de Révolution.
    A cet égard, la perspective d'une invention perpétuelle devait sans nul doute déjà être perçue dans le contexte du XVIIIe siècle.
    Dans cette perspective, il est clair que Capitalisme et Communisme sont à renvoyer dos à dos. Mais j'ai le sentiment qu'il s'agit plus de la finalité absurde d'un travail conçu comme générateur d'une croissance infinie dans un espace fini que du travail en soi qu'il s'agit de remettre en question.

    • Votre conclusion se médite ! Quelle est, en effet, la finalité du travail ? Merci pour ce commentaire qui, là encore, pose de nouvelles questions...

  • Merci de traiter de ce sujet tabou en évitant le travers de la naïveté. Ceux qui ont bonne mémoire se souviendront qu'on parlait déjà de fin du travail à la fin des années 90. A l'époque, on s'interrogeait sur ce que les hommes allaient faire de leur temps libre, sans même prendre conscience des revenus.
    Question tout de même : le capitalisme peut-il se passer du moteur de la consommation de masse et de la solvabilité des classes moyennes?

    • Pour répondre à votre dernière question, cela parait en effet difficilement envisageable... En tous cas aujourd'hui. Merci de votre passage.

  • La prospective est un exercice très intéressant. Mais il est toujours aventureux de la formuler en termes de "fin" ! Sans doute que le travail sera très différent dans 20 ans, mais il existera probablement sous une certaine forme. Le livre de Jeremy Rifkin cité a d'ailleurs déjà près de 20 ans (1996). Il y a 25 ans, Francis Fukuyama, cent ans après Hegel, annonçait la fin de l'histoire, et Karl Marx prédisait il y a plus de 130 ans la fin du capitalisme ! on l'attend toujours...

    • Merci de nous offrir un peu de recul avec ce commentaire. Vous avez raison, la prospective est toujours hasardeuse, mais c'est aussi ce qui fait son charme !

  • Je suis désolé mais je ne peux pas me permettre de ne pas réagir.
    Concernant les exemples des secteurs d'activité, c'est grotesque:
    - Transports : il faudra des employés au sol pour piloter et maintenir les véhicules et infrastructures
    - Bancassurance : indispensables webmasters et webmarketers pour gérer les sites des banques en ligne (il y a aussi des conseillers à distance dispo par chat...)
    - Télémédecine : on aura besoin de médecins... dispo à distance + webmasters pour les sites auxquels se connectent les patients
    - Distribution : besoin de mains d'oeuvre pour mettre en rayons et gérer la supply chain + maintenir les systèmes de caisses automatiques
    - Sécurité : idem, besoin de maintenance des systèmes!
    - Éducation : les cours seront fabriqués par... des profs!
    - Éditorial : idem, besoin de maintenance et de main d'oeuvre pour l'évolution des systèmes!

    Bref, la fin du travail, c'est la fin d'une forme de travail au profit d'une autre, plus tertiarisée (services...)

    • Ne soyez pas désolé de réagir, c'est toujours un plaisir !
      Je suis tout à fait d'accord avec votre propos : toutes les nouvelles fonctions que vous nommez sont et seront bien entendu nécessaires. C'est le VOLUME des nouveaux emplois générés qui pose actuellement question. À titre d'exemple, pensez-vous qu'une grande banque faisant le choix d'opérer exclusivement en ligne emploiera autant de collaborateurs derrière les écrans (les emplois que vous nommez) que dans les bureaux et guichets de ses nombreuses succursales du modèle traditionnel ?
      Nous vivons une époque de transition, et seules les activités radicalement nouvelles qui apparaitront (la banque n'en est pas une) nous en diront plus.
      Une transition qui ne peut se réduire selon moi à la "tertiarisation" de la société que vous évoquez, celle-ci étant déjà entérinée : d'après l'INSEE, en France, les services emploient déjà trois quarts des actifs (chiffre pour 2007).

  • Les webmasters n'existent déjà plus. Des plateformes web peuvent faire le boulot à leur place et l'utilisateur final doit juste savoir remplir des formulaires. Il faudra certes avoir un admin et un dev (et encore... Pour combien de temps) pour maintenir la plateforme mais ça ne remplacera pas tous les postes détruits. À part ça très bon article.

    • Webmaster, une fonction il y a peu encore en pleine expansion !
      Tant que la révolution numérique se poursuit à grande vitesse et n'a pas atteint un certain stade, il parait difficile voire impossible d'examiner le ratio emplois détruits/emplois créés par celle-ci. Pour l'heure, le compte n'y est pas, ce que tend à conforter un indicateur important : la progression continue du chômage de masse. On ne peut que souhaiter que la tendance s'inverse et que le progrès technologique soit à nouveau générateur, comme il le fut dans le passé, de nouvelles activités certes, mais aussi de très nombreux emplois.

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