Palmarès 2020 Great Place To Work : ces entreprises qui résistent mieux en temps de crise

Le 25 mars, Great Place To Work diffusait son 18e palmarès des entreprises où il fait bon travailler. 93 organisations ont été certifiées Best Workplaces 2020 notamment du fait de leurs politiques en matière d’expérience collaborateur. Alors que la crise sanitaire paralyse le pays, assurer de bonnes conditions de travail et développer la confiance pour booster l’engagement restent plus que jamais des défis d’actualité. 

 

Best Workplaces, ces entreprises mieux armées pour faire face à la crise

En pleine crise mondiale du coronavirus, Great Place To Work publie les résultats de son 18e Palmarès des organisations où il fait bon travailler en France. À l’heure où seuls les collaborateurs exerçant un métier essentiel doivent continuer à se rendre sur leur lieu de travail et que les autres ont soit basculé en chômage technique ou partiel, soit en home office, la publication de ce classement pourrait paraître ironique et pourtant, elle tombe à pic.

Car l’amélioration de l’expérience collaborateur apparaît plus que jamais comme un enjeu stratégique pour toutes les organisations au moment même où le Fonds monétaire international (FMI) annonce une récession en 2020 plus forte qu’en 2008.

En effet, les bénéfices d’un parcours collaborateur réussi sont réels en matière d’engagement, de productivité et donc de performances individuelles et collectives. Et Great Place To Work de rappeler dans son communiqué de presse que les organisations les plus avancées en matière de télétravail, d’agilité et de smart office, « sont aussi celles qui résistent le mieux en temps de crise ».

 

Le management de proximité pour rétablir la confiance et améliorer l’expérience collaborateur

Aussi, penchons-nous attentivement sur cette nouvelle édition comptant 93 lauréats distingués Best Workplaces justement parce qu’ils « placent l’expérience collaborateur au cœur de leur raison d’être et de leur stratégie ». Ce sont leurs initiatives en faveur de la qualité de vie au travail (QVT) et du développement du potentiel de leurs collaborateurs qui leur ont permis de se démarquer.

Ainsi, 77 % des salariés évoluant au sein d’une entreprise certifiée Best Workplaces, se disent engagés, contre 55 % en moyenne. Un écart important que l’on retrouve également pour la fierté d’appartenance et la motivation :

  • 88 % des sondés se disent fiers de travailler dans leur entreprise contre 54 % de la population active ;
  • 82 % de ces travailleurs déclarent être motivés contre 49 % des salariés en moyenne.

Des taux largement supérieurs à la moyenne, probablement du fait de politiques de management de proximité efficientes. Ce n’est pas nouveau, le déficit de confiance dans les entreprises reste un frein à l’engagement des équipes. En 2018, une étude de l’institut de recherche CSA Research soulignait que 44 % des salariés n’avaient pas confiance ni dans leur direction, ni dans leurs orientations stratégiques…

Une problématique que les Best Workplaces ne semblent pas connaître. Ainsi, 88 % des collaborateurs de ces entreprises modèles affirment que leur encadrement leur fait suffisamment confiance pour réaliser leurs missions correctement et ce, sans être contrôlés constamment. Quand 85 % des interrogés considèrent que leur management possède les compétences nécessaires pour gérer l’entreprise.

 

La RSE comme levier de l’engagement

Le déploiement de démarches RSE participe également au haut degré de satisfaction des équipes. 80 % des collaborateurs des Best Workplaces apprécient la contribution citoyenne de leur entreprise contre 46 % en moyenne. Quand 90 % des sondés jugent que les règles éthiques sont respectées par leur direction contre 55 % en moyenne.

On peut aussi penser que les Best Workplaces font bien mieux en la matière, ou communiquent plus voire mieux que les autres organisations sur leurs actions. L’entreprise Talan par exemple, qui occupe la troisième place dans la catégorie des structures de 1 000 à 2 500 salariés, met à la disposition de ses collaborateurs 1 000 heures par an pour leur permettre de s’engager dans leurs projets RSE. L’information est visible sur son site Internet et a fait l’objet d’un article pour l’occasion.

À bon entendeur…

 

 

Source : Great Place To Work

 

Journaliste, Aurélya multiplie les expériences au sein de startups et pure players, avant de s’orienter vers le brand content en freelance. Après avoir traité de nombreux sujets dans les domaines du recrutement et de la formation pour le compte d’un jobboard, elle rejoint Parlons RH en tant que rédactrice RH. Diplômée d’une Licence d’Histoire à la Sorbonne, elle est aussi titulaire d’un Certificat de qualification aux métiers du journalisme (ESJ Paris).

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