Cette semaine, le recrutement est à la une de la revue de web. Longtemps dominé par des pratiques traditionnelles comme les entretiens en face-à-face, il connaît une profonde mutation. Face à la pénurie de talents, à la quête de sens des candidats et à l’essor de la digitalisation, les entreprises doivent innover pour attirer et fidéliser les meilleurs profils. Selon Robert Walters, le turnover des cadres devrait diminuer l’an prochain, entraînant une baisse des volumes de recrutement pour les RH. À plus long terme, 2025 pourrait voir une réduction des offres d’emploi, mais les difficultés à recruter persisteront. Preuve en est : 84% des entreprises s’inquiètent de la pénurie de talents, une préoccupation en hausse de 6 points en un an. En parallèle, les soft skills font aussi l’actualité cette semaine. L’idée qu’il faut choisir entre épanouissement professionnel et responsabilités familiales est profondément ancrée dans l’imaginaire collectif. Mais ce dilemme a-t-il encore sa place aujourd’hui ? En explorant ses racines historiques et les défis qu’il pose, on peut identifier des leviers pour mieux concilier ces deux sphères essentielles, notamment grâce aux soft skills. Ces compétences humaines, interpersonnelles et comportementales, restent une valeur ajoutée unique dans un monde toujours plus automatisé. Alors que l’IA transforme considérablement le travail, il est crucial de miser sur ces qualités, que la technologie ne peut imiter, pour rester compétitif. On termine cette revue de web avec la marque employeur. La chute du gouvernement Barnier pourrait bouleverser certains avantages salariés, notamment le remboursement des frais de transport et l’utilisation des tickets-restaurant. Une question reste en suspens : pourra-t-on continuer à utiliser ces derniers pour régler toutes ses courses alimentaires en supermarché ? La prolongation du dispositif jusqu’en 2026, qui devait être votée par le Sénat avant la fin de l’année, semble compromise à cause d’un agenda parlementaire trop chargé avant l’interruption des travaux le 21 décembre. Un autre changement majeur se profile à l’horizon. Actuellement, les offres d’emploi mentionnent rarement le salaire proposé, mais cela évoluera à partir de juin 2026. La Directive européenne sur la transparence des rémunérations rendra obligatoire l’affichage de la rémunération dans les annonces. Une avancée significative, d’autant que, selon le baromètre « Ce que veulent les candidats » de Robert Half, 90 % des postulants souhaitent connaître le salaire avant de candidater.
Retrouvez aussi nos dernières publications sur le fil X (ex Twitter) de @ParlonsRH :
Crédit photo : Shutterstock / PeopleImages.com – Yuri A
Loin d’être une solution universelle, l’IA doit être un levier d’optimisation, pas un substitut à…
Pour Mohamed Mokrani, DRH de LPCR, proposer des places en crèche permet aux entreprises de…
Tous les mois, retrouvez une définition claire, accompagnée d’une mise en contexte, de chiffres clés…
Le taux d’emploi atteint des sommets, mais tous les profils en profitent-ils de la même…
Invisibilisées, parfois minimisées, les menstruations – et autres sujets liés à la santé féminine, telles…
Dans cette revue du web, signaux d’alerte sur le burn-out, expérimentation sociale dans la restauration…