Après deux ans de crise sanitaire, 2,5 millions de salariés sont en état de burn out sévère, selon le dernier baromètre du cabinet Empreinte Humaine. Mais ce n’est pas tout : la nouveau de cette étude, c’est que les RH en font partie. Les professionnels des ressources humaines sont ainsi 64 % à être en situation de détresse psychologique et 63 % en situation de burn out, dont 34 % de burnout sévère. La QVT reste au centre de l’actualité avec les discriminations et la souffrance au travail qui touche une autre catégorie de population : les femmes. Dans ce contexte, le management apparaît comme l’une des solutions, non seulement pour impulser une meilleure QVT grâce à un “leadership de cœur”, mais aussi pour créer une “culture apprenante” positive. Toutefois, les RH auront pour mission de convaincre ces mêmes managers qu’ils sont capables de relever le défi : 60 % d’entre eux souffrent en effet de ce qu’on appelle le “complexe de l’imposteur”. En parallèle, travailler la marque employeur demeure un levier de taille pour fidéliser les collaborateurs et attirer des talents. Cela peut passer par l’actionnariat salarié, mais aussi par des “congés de respiration”, comme ceux qu’à mis en place le groupe Orange. Ce dispositif permet aux salariés de faire une pause d’un an en milieu de carrière, tout en touchant 70 % de leur rémunération. Une solution pour remotiver certains collaborateurs, mais aussi travailler sa marque employeur.
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