Dans un univers de recrutement toujours plus concurrentiel, les entreprises sont en recherche de moyens efficaces pour attirer les meilleurs talents. Dans cette infographie, CareerBuilder met en lumière les statistiques et tendances-clés du recrutement, soulignant l’importance des réseaux professionnels et de la cooptation. Et s’il fallait tirer profit de ses meilleurs collaborateurs d’aujourd’hui pour attirer les talents de demain ?
En 2023, face à des candidats jeunes et ultra-connectés, les entreprises doivent évoluer. Ces derniers veulent davantage qu’un simple job : ils cherchent une culture d’entreprise qui leur ressemble et des opportunités de développement professionnel. Leurs attentes sont élevées, et ils n’hésitent pas à approfondir leurs recherches avant de signer pour un poste. Pour les convaincre, qui de mieux que vos propres salariés ?
Aujourd’hui, la plupart des entreprises ont recours à la cooptation. D’après ce livre blanc de Careerbuilder, plus de 89% des recruteurs l’utilisent pour recruter – mais pas de manière systématique. Les réseaux professionnels ne sont plus une option, mais une nécessité dans le monde du recrutement moderne. Si l’on se réfère aux travaux du psychologue américain Stanley Milgram, « Toute personne dans le monde peut être reliée à n’importe quelle autre, au travers d’une chaine de relations individuelles comprenant au plus 6 maillons ». Conclusion : vos nouvelles recrues sont bien plus proches que vous ne le pensez. Surtout si on ajoute la puissance des réseaux sociaux à cette équation.
D’après l’infographie, 33% des jeunes professionnels européens âgés de 16 à 29 ans ont trouvé leur emploi actuel grâce à leur réseau. Cette tendance est encore plus prononcée chez les cadres, où 70% des postes sont pourvus grâce au réseautage et aux contacts personnels.
Pourquoi adopter la cooptation dans vos processus de recrutement ? Tout d’abord sur le plan économique, le coût moyen d’un recrutement traditionnel varie entre 4K€ et 20K€. En comparaison, un recrutement participatif représente un investissement de 15K maximum pour l’entreprise.
Ensuite la cooptation est l’une des sources de recrutement les plus fiables. Elle peut représenter jusqu’à 40% des nouvelles embauches, sachant que les salariés recrutés par ce biais affichent un taux de rétention de 45% après deux ans. Le temps de recrutement est aussi fortement réduit : 29 jours en moyenne contre 39 à 45 jours via des job boards.
Bien évidemment, une cooptation de qualité va de pair avec des équipes satisfaites. À vous de les choyer pour en faire vos meilleurs ambassadeurs auprès de leurs proches ! Voici quelques idées pour vous aiguiller :
Un collaborateur parle de son expérience en entreprise au-delà du cercle de ses proches. Il l’évoquera aussi sur les réseaux sociaux. S’il partage vos offres, celles-ci gagnent en crédibilité et en visibilité. Par exemple, les publications de salariés sont partagées jusqu’à 24 fois plus que lorsqu’elles ne sont disponibles que sur les pages et les profils de l’entreprise. Une telle diffusion supplémentaire ne doit pas être sous-estimée, car dans la plupart des cas, 92% des contacts de vos employés ne connaissent pas votre marque.
71% des candidats recherchent leurs offres sur Google, et 56% utilisent des job boards pour trouver leur bonheur. Mais dès qu’il faut réfléchir plus profondément à une offre d’emploi, ceux-ci iront chercher l’information à la source. 81% consultera votre site carrière, et 63% vérifiera vos réseaux sociaux et les publications de vos salariés.
Vous êtes encore frileux à l’idée d’utiliser les médias sociaux pour relayer vos offres d’emploi ? Faisons une petite expérience. D’après LinkedIn, la moitié de ses utilisateurs ont plus de 200 contacts, et 41% ont plus de 500 contacts. Une entreprise de 500 salariés qui leur demande de partager une offre d’emploi sur LinkedIn pourrait atteindre jusqu’à 250 000 personnes en utilisant leur réseau personnel.
Crédit : CareerBuilder (Groupe LesJeudis)
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