Avec la mise en application de la loi Avenir professionnel du 5 septembre 2018 depuis le début de cette année, l’univers de la formation a changé de visage en France. Face à ces nouveautés, quel est le ressenti des Français ? Se sentent-ils assez informés ? Ont-ils confiance en ce nouveau système ? Pour le savoir, le Cnam (Conservatoire national des arts et des métiers) et Harris Interactive ont réalisé une enquête auprès de 2 047 Français. Faisons le point sur les éléments essentiels de cette étude (« Les Français et les enjeux de la formation ») qui sont mis en exergue dans l’infographie réalisée par Centre Inffo.
Sommaire
Qu’évoque le terme « formation » dans l’esprit des Français ? Eh bien, ils l’associent naturellement à l’apprentissage, à l’évolution professionnelle et à l’acquisition de nouvelles connaissances. Mais ce n’est pas tout, pour 48% des interrogés, la « formation » renvoie avant tout à l’univers de l’entreprise et donc à la formation professionnelle. En suivre une, au moins une fois dans sa vie, est indéniablement un avantage selon les Français, un fait jugé « important » pour 93% d’entre eux (même « très important » pour 43%). Si la formation est pressentie comme importante et donc utile par les Français, à quoi sert-elle ? Quels en sont les bénéfices ? Pour les répondants, ils sont multiples :
À noter que 55% des interrogés déclarent envisager en suivre une et que 86% des personnes en ayant déjà suivi une se révèlent satisfaits !
Si les Français reconnaissent que la formation a particulièrement évolué depuis 10 ans sur de nombreux plans (plus diversifiée, plus efficace, peut désormais être accessible à distance, est davantage reconnue et valorisée dans la société, etc.), sont-ils pour autant assez informés ?
Lorsqu’on leur pose la question « vous sentez-vous bien ou mal informé(e) sur chacun des aspects suivants liés à la formation ? », la réponse est sans appel : non, les Français ne sont pas suffisamment informés !
En effet, si on regarde les résultats de cette étude dans le détail, nous observons que les Français se disent mal informés concernant :
Reconnaître que la formation est utile et a évolué est une chose, savoir vers quel organisme se tourner et accorder sa confiance pour suivre un parcours de qualité en est une autre !
À la question « faîtes-vous confiance ou non à chacun des acteurs suivants pour contribuer au développement de la formation en France ? », les Français semblent accorder leur confiance :
Ils sont nettement plus réservés vis-à-vis de :
Pourquoi une telle méfiance ? Serait-ce parce qu’ils jugent insuffisants les moyens mis en place par le gouvernement ? Ou serait-ce lié au manque d’information vis-à-vis de ces moyens ? Les deux sont envisageables. Prenons l’exemple du CPF (Compte Personnel de Formation), qui a remplacé le Dif (droit individuel à la formation) depuis le 1er janvier 2019. Celui-ci est encore trop méconnu par les Français, puisque ces derniers ne voient qu’à 38% de quoi il s’agit précisément et envisagent à 60% de l’utiliser (ou l’ont déjà fait).
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