Le bien-être au travail… Vaste sujet ! Connue depuis de nombreuses années, mais largement renforcée par le contexte actuel de crise sanitaire et sociale, cette notion est désormais un enjeu majeur pour les entreprises, managers et collaborateurs. Pourquoi les entreprises ont-elles intérêt à mettre en place une telle politique ? Qu’ont-elles à y gagner ? On fait le point avec cette infographie réalisée par Protime.
Selon l’INRS (Institut National de Recherche et de Sécurité), « la notion de bien-être au travail est un concept englobant, de portée plus large que les notions de santé physique et mentale. Elle fait référence à un sentiment général de satisfaction et d’épanouissement dans et par le travail qui dépasse l’absence d’atteinte à la santé ». Avec la crise sanitaire, cette notion s’est renforcée et est devenue un enjeu majeur pour les entreprises : le contexte a en effet poussé les salariés français à se recentrer sur leur bien-être, leur épanouissement personnel et la raison d’être de leur travail.
Dans la société de loisirs qui est la nôtre, le travail ne doit pas être une contrainte, mais un facteur prépondérant d’épanouissement personnel et de sens. 48% des salariés estiment d’ailleurs que le lieu de travail joue un rôle clé sur leur bien-être au quotidien. C’est pourquoi les entreprises doivent aujourd’hui prendre à bras le corps cette notion.
De plus, d’après l’étude Workmonitor de Randstrad, 56% des salariés interrogés dans 34 pays différents admettent être concernés par des déséquilibres entre vie professionnelle et vie personnelle. Un point essentiel à prendre en compte par les entreprises, puisque la gestion des temps de travail reste directement liée au bien-être de chacun.
C’est prouvé : le bien-être au travail a de nombreux impacts positifs sur la productivité, la performance et la fidélisation des salariés, et renforce ainsi la compétitivité de l’entreprise. Les salariés heureux feraient d’ailleurs preuve de 31% de productivité supplémentaire, en comparaison de leurs confrères insatisfaits. De plus, des collaborateurs heureux seraient :
Le bien-être au travail est une raison de plus pour les salariés de se lever le matin. En effet, la mise en place une telle démarche au sein d’une entreprise diminuerait de 25% le taux d’absentéisme, selon une étude réalisée par l’Institut Chapman. Enfin, un salarié heureux sera également plus motivé : une étude menée par la fondation Mind a constaté que 60% des collaborateurs se sentent davantage motivés par un employeur qui se soucie de leur santé mentale et physique.
Enjeu de santé publique, le bien-être au travail est désormais un sujet encadré par des réglementations officielles. Selon l’article L4121-1 du Code du travail français, l’entreprise a l’obligation légale de veiller à la qualité de vie au travail de ses salariés :
« L’employeur prend les mesures nécessaires pour assurer la sécurité et protéger la santé physique et mentale des travailleurs. Ces mesures comprennent :
L’employeur veille à l’adaptation de ces mesures pour tenir compte du changement des circonstances et tendre à l’amélioration des situations existantes. »
Si assurer la santé mentale des salariés est obligatoire pour l’employeur, cela permet aussi de faire des économies. En effet, le mal-être au travail représenterait en moyenne 14 580€ par an et par salariés.
Bien que de nombreuses entreprises n’ont pas encore mis en place, à proprement parler, une politique de bien-être, le sujet est au cœur de l’actualité : les salariés attendent désormais beaucoup de leur employeur sur cette notion. L’ambiance est désormais le critère n°1 recherché qu’ils recherchent ! Mais ce n’est pas tout. Un salarié heureux, c’est aussi une entreprise qui roule. La mise en place d’une politique de bien-être a de nombreux avantages : augmentation de la motivation, hausse de la productivité, réduction du taux d’absentéisme… autant de facteurs qui permettent d’améliorer la compétitivité de l’entreprise, de renforcer son attractivité, et de développer son expérience collaborateur.
Source : Protime
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Merci de l'intéressante lecture. Dans mon activité (addiction & entreprise); il est parfois difficile de discerner l'équilibre 'vie prof. / vie privée' et pourtant ... la problématique y est souvent en lien et/ou a un impact direct entre ces 2 sphères. Pour une personne en souffrance addictive, la bulle 'job' demeure l'une des plus structurées (même lorsque son implication y est devenue un peu aléatoire, voire désastreuse) autour de lui. L'employeur, parfois par une démarche simple, peut faire beaucoup pour son collaborateur ... et en fait pour lui-même par la même occasion.
Hello, merci pour ce superbe article ! Je pense que le bien-être au travail passe aussi par l' agencement bureaux bordeaux afin de se sentir encore mieux !
Merci pour cet article génial ! Bien présenté et avec des chiffres clairs et précis. Bravo !
Bonjour merci pour ce Noble article c'est crucial !
Merci Rosette pour votre retour positif !
Stéphane