Le changement climatique et la Responsabilité Sociétale des Entreprises (RSE) sont des préoccupations croissantes pour les salariés. Mais une disparité dans la compréhension et l’action persiste. Quel est le niveau de compréhension des enjeux RSE des salariés français ? La RSE est-elle la priorité des travailleurs ? Réponses avec cette infographie réalisée par CareNews.
La sensibilisation à la RSE et au changement climatique est en nette progression parmi les salariés, mais des défis subsistent. Une part significative des employés ne connaît pas ou mal les principes de la RSE, limitant ainsi l’efficacité des initiatives mises en place. En parallèle, bien que la majorité des salariés exprime une forte préoccupation pour le changement climatique, les actions concrètes au sein des entreprises ne suivent pas toujours.
Il existe une disparité marquée dans la compréhension de la RSE parmi les salariés. Selon les données présentées, 38% des salariés n’ont jamais entendu parler de la RSE. Ce chiffre est préoccupant car il souligne un manque d’information ou d’exposition à ce concept essentiel dans le monde professionnel moderne.
Par ailleurs, 33% des salariés indiquent ne pas savoir exactement ce dont il s’agit. Ce groupe, bien qu’ayant une certaine familiarité avec le terme, ne possède pas une compréhension approfondie ou claire des principes et des pratiques de la RSE. Ce manque de précision dans la compréhension peut entraver l’implémentation efficace des initiatives RSE au sein des entreprises.
Enfin, seulement 29% des salariés affirment voir précisément ce dont il s’agit. Ces employés possèdent une connaissance claire et détaillée de la RSE. Ils sont plus aptes à contribuer activement aux efforts de leur entreprise dans ce domaine.
Cette répartition inégale des connaissances souligne l’importance de la sensibilisation et de la formation continue en matière de RSE. Pour que les entreprises puissent pleinement intégrer les principes de la RSE dans leur culture et leurs opérations, il est crucial que tous les salariés, quel que soit leur niveau hiérarchique, soient bien informés et engagés dans ces initiatives.
84% des salariés se disent préoccupés par les conséquences du changement climatique. Ce chiffre illustre un niveau élevé de sensibilisation et d’inquiétude concernant les impacts environnementaux et les défis écologiques auxquels notre planète est confrontée.
Cependant, malgré cette préoccupation largement répandue, il existe un décalage entre l’inquiétude exprimée et les actions concrètes entreprises au niveau professionnel pour répondre à cette problématique. Ce contraste souligne l’importance cruciale de transformer cette préoccupation en initiatives et en pratiques durables au sein des entreprises.
La RSE est devenue une priorité dans le monde professionnel. Mais il reste encore des progrès à faire pour pleinement intégrer ces pratiques au sein des organisations. 62% des salariés estiment que leur entreprise n’agit que partiellement sur les enjeux RSE. Si les efforts ont été initiés, ils ne sont souvent pas suffisants. Ou pas assez intégrés dans la stratégie globale de l’entreprise.
Parallèlement, 54% des salariés déclarent être personnellement engagés dans la démarche RSE de leur entreprise. Ce taux d’engagement individuel montre une volonté notable de la part des employés de participer activement aux initiatives RSE. Toutefois, pour que cet engagement se traduise par des résultats tangibles, il est essentiel que les entreprises créent un environnement qui soutient et valorise ces contributions.
Malgré tout, les thématiques RSE ne sont considérées comme la priorité d’action que par 41% des salariés. Elles se placent ainsi en quatrième position des priorités.
La première priorité pour les salariés est le relèvement des salaires. 75% des répondants estiment que c’est l’action la plus importante à entreprendre. Cette préoccupation reflète une demande pressante pour une meilleure rémunération et une reconnaissance financière adéquate pour le travail effectué.
En deuxième position, 64% des salariés mettent en avant l’équilibre entre vie professionnelle et vie personnelle. Cela souligne l’importance croissante de la QVCT et la nécessité de politiques de flexibilité et de soutien pour permettre aux employés de mieux concilier leurs responsabilités professionnelles et personnelles.
Enfin, la santé et les risques psychosociaux (RPS) arrivent en troisième position (60%). La santé mentale et physique des employés est une composante cruciale du bien-être au travail. Il est essentiel que les entreprises mettent en place des mesures pour promouvoir un environnement de travail sain.
Ces résultats montrent que les enjeux RSE, bien qu’ils soient importants, passent souvent après des préoccupations plus immédiates et personnelles des salariés. Pour que la RSE devienne une priorité plus grande, il est nécessaire que les entreprises démontrent clairement comment les initiatives RSE peuvent également répondre aux préoccupations directes des employés, telles que l’amélioration des conditions de travail et le bien-être global.
Source : CareNews
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