Non, ce n’est pas la Une du prochain numéro d’un tabloïd people, c’est la Revue du web de Parlons RH et, comme chaque semaine, elle vous livre l’essentiel de l’actualité RH. On commence avec une étude qui fait froid dans le dos : certains managers maltraitent délibérément leurs équipes et ne ressentent pas l’ombre d’un remord. Ambiance digne d’un service en cuisine chez Gordon Ramsay. Heureusement, d’autres sujets viennent réchauffer l’atmosphère : la « chance » au travail peut se cultiver, pas besoin de s’appeler Gontran Bonheur pour y croire, et les PME redoublent de créativité pour recruter sur Instagram. L’IA agentique, elle, continue de séduire (comme sait si bien le faire James Bond) mais pose encore de sérieuses questions de confiance Côté bien-être, bonne nouvelle : on peut survivre à la canicule sans avaler huit verres d’eau par jour. On termine avec un chiffre qui donne à réfléchir : 56 % des collaborateurs identifiés par les professionnels des RH ne veulent pas devenir managers. Manque d’envie ou vrai malaise pour le management à la française ? À vous de juger. Bonne lecture !
Le management brutal n’est pas toujours le fruit d’un pétage de plomb. Selon une étude menée par des chercheurs de l’université de Géorgie (UGA) et relayée par Doctissimo, certains managers utilisent volontairement ces méthodes pour affirmer leur pouvoir. L’idée de cette enquête est venue à l’esprit d’une chercheuse en regardant Hell’s Kitchen, l’émission où Gordon Ramsay hurle plus qu’il ne cuisine. Résultat ? Des managers qui maltraitent sans culpabilité et parfois même avec une forme de plaisir assumé. Une découverte qui bouscule vingt ans de recherches et qui impose une question dérangeante : comment former des leaders qui n’ont plus besoin d’écraser pour exister ? Si l’intention change, les dégâts, eux, restent les mêmes : démotivation, perte de confiance, ambiance plombée. Bref, la performance ne s’obtient pas à grands coups de pression et il serait temps que certains en prennent enfin conscience. Je lis l’article
C’est ce que pensent 57,8 % des actifs français, d’après une étude menée par l’EM Normandie pour Actual et présentée par le site d’informations 20 Minutes. L’étude ne s’arrête pas là et nous explique que les « chanceux » auraient en fait trois habitudes bien distinctes. Croire que le marché de l’emploi est lisible. Se sentir capable d’agir sur leur propre parcours. Rester souple sur leurs ambitions. Trois préceptes qui, ensemble, boostent les résultats sans avoir besoin de s’appeler Gontran Bonheur. Par ailleurs, le chercheur Jean Pralong nous rappelle que croire à la « voie toute tracée », c’est se raconter des histoires. Mieux vaut miser sur ses compétences concrètes et avancer, quitte à changer de cap. Au fond, ce n’est pas la chance qui fait le job, c’est vous. Je lis l’article
Productivité renforcée, décisions plus rapides, économies à la clé : selon Forbes, l’IA agentique coche toutes les cases du progrès, au point que 88 % des dirigeants prévoient d’augmenter leur budget IA cette année. Pourtant, dans les faits, peu d’employés l’utilisent au quotidien, et encore moins dans des flux de travail connectés, là où réside pourtant tout son potentiel. Alors, comment passer du fantasme à la réalité ? En misant sur les facteurs de réussite : des données solides, des collaborateurs formés, une culture d’entreprise prête à faire de l’IA un outil qui renforce les compétences humaines. Reste un défi de taille : créer les conditions de la confiance. Transparence, garanties éthiques, apprentissage contextuel… autant de clés pour que l’autonomie des agents ne vire pas à la perte de contrôle. Oui, même James Bond opère sous surveillance. Je lis l’article
Face aux géants qui dominent les job boards, les PME sortent leur carte secrète : les réseaux sociaux. Dans un article de Challenges, on découvre comment Instagram, TikTok ou LinkedIn deviennent des vitrines vivantes pour séduire les jeunes talents. Coulisses, humour, vidéos métier… tout est bon pour montrer l’ambiance et la réalité du terrain. L’idée ? Créer du lien, capter l’attention et donner envie de postuler autrement. Vous vous en doutez peut-être, un portrait de technicien sur Insta peut parfois valoir bien plus qu’une annonce lambda. Alors que certains métiers peinent à recruter, les PME qui osent raconter leur quotidien marquent des points. Et celles qui s’en tiennent au recrutement version 2010 ? Elles risquent de se faire swiper vers la gauche. Je lis l’article
Boire de l’eau en pleine canicule, c’est la base non ? Pas pour tout le monde ! Futura Sciences propose un tour d’horizon des meilleures alternatives pour celles et ceux qui peinent à s’hydrater au bureau. Lait, eau de coco, thé glacé, eaux infusées, smoothies : autant d’options efficaces pour éviter la déshydratation sans se forcer. Un rappel utile pour les professionnels des RH en quête de gestes simples mais concrets à recommander aux collaborateurs pour les aider à faire face aux fortes chaleurs. Un rappel important : on évite les pièges classiques : sodas, cafés à répétition ou apéros trop fréquents. À la clé ? Des collaborateurs mieux hydratés et plus en forme. La rédaction de Parlons RH vous recommande la lecture de cet article qui vous mettra l’eau à la bouche ! Je lis l’article
56 % des collaborateurs identifiés par les professionnels des RH pour devenir managers ne le souhaitent pas. C’est ce que révèle le baromètre 2025 publié par Cegos et partagé par le site de BFM Business. Malheureusement, la France se distingue nettement : dans les autres pays étudiés, ils ne sont en moyenne « que » 36 % à refuser un poste à responsabilités. En cause ? Une surcharge de travail, un équilibre vie pro/vie perso difficile à tenir, une reconnaissance insuffisante et une culture managériale encore trop verticale. Pour inverser la tendance, l’étude suggère d’agir sur plusieurs leviers : formation plus en amont, dialogue renforcé autour des vraies motivations, et redéfinition du rôle de manager autour de l’impact concret plutôt que de la simple progression hiérarchique.
Cyril Rayer nous partage une étude menée par la Harvard Business School et Procter & Gamble, et en propose une synthèse limpide autour de trois bénéfices majeurs. D’abord, la performance : avec l’aide de l’IA, un collaborateur atteint le niveau de qualité d’une équipe de deux personnes sans IA. Ensuite, le décloisonnement : l’IA facilite une vision plus transversale, en aidant les profils techniques à penser business, et inversement. Enfin, plus inattendu, un impact positif sur l’engagement : plus d’énergie, moins de stress, même en travaillant seul. Et si l’IA devenait, tout simplement, notre meilleur coéquipier ?
Crédit photo : Shutterstock / Mukul_1122
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