Cette semaine, la Revue du web met les pieds dans le plat avec 5 nouveaux articles : alors que certaines entreprises rendent leurs salariés accros à la performance, il arrive que des collaborateurs répondent par une autre addiction : la drogue. Pendant ce temps, l’IA s’installe à grande vitesse dans les pratiques RH, mais une question reste en suspens : les professionnels des RH sont-ils prêts ? Côté climat, malgré l’urgence, seules 8 % des entreprises françaises prennent réellement le virage vert : quand est-ce qu’on passe vraiment à l’action ? Il n’y a pas que la planète qui va mal : les cadres quadras, censés être à leur apogée, sont déjà à bout de souffle sous la pression des responsabilités. Enfin, pour terminer sur une note (presque) optimiste, découvrez pourquoi la formation pourrait bien devenir le remède miracle contre le désengagement et la morosité professionnelle. Bonne lecture !
La consommation de drogue au travail, phénomène marginal ou tendance inquiétante ? Alors que les entreprises cherchent sans cesse à rendre accro leurs collaborateurs à leur job, certains salariés, sous pression, se tournent vers la cocaïne, le LSD ou encore les « smart drugs ». Cet article de Capital lève le voile sur un tabou grandissant : ces substances ne sont plus seulement réservées aux coulisses des soirées mondaines ou à des milieux marginaux, elles infiltrent désormais des secteurs comme la restauration, la finance ou le spectacle. « Vertus » mises en avant par leurs consommateurs : tenir le rythme, être plus concentré, plus productif, plus performant. Mais à quel prix ? Entre dépendance insidieuse et risques de santé bien réels, l’engrenage est dangereux et rarement réversible. Je lis l’article
C’est un fait, la GenAI (IA générative) révolutionne déjà les pratiques RH. Selon une récente étude de la division RH de Septeo, relayée par Le Monde Informatique, 89% des professionnels RH voient cette technologie comme une opportunité concrète pour réduire les tâches répétitives, parmi lesquelles on retrouve la gestion de la paie, le recrutement (tri de CV, rédaction des offres d’emploi, pré-qualification des candidats…) ou encore l’administratif. Alors qu’on se dirige vers une intégration plus poussée de la GenAI dans les entreprises, un résultat de cette enquête interroge : la plupart des professionnels RH admettent avoir encore beaucoup à apprendre, évaluant leur maîtrise de l’IA à seulement 2,53 sur 5. Quant au rang des inquiétudes, on retrouve sur le podium la discrimination par l’IA, la confidentialité des données et la complexité d’usage. Des questions auxquelles il faudra répondre pour adopter des solutions intelligentes, adaptées et éthiques. Je lis l’article
Trois planètes. Voilà ce qu’il faudrait aux entreprises françaises pour poursuivre leur activité, chaque année, sans changer leurs habitudes. Gros hic, il n’y en a qu’une, et elle chauffe dangereusement (+4° d’ici 2100 selon un récent rapport publié par Météo France). Cinq ans après l’appel au réveil écologique lancé pendant la pandémie, le moins que l’on puisse dire, c’est que le bilan est mitigé : seulement 8% des entreprises françaises sont réellement passées à l’action, selon une étude de l’Agence Lucie, Goodwill Management, et Kerlotec, partagée par Courrier Cadres. Pour les autres, les bonnes intentions fondent aussi vite que la banquise, et le greenwashing continue de creuser le fossé avec des salariés et candidats toujours plus lucides et exigeants. La rédaction de Parlons RH vous conseille la lecture de cet article parce qu’il est grand temps d’arrêter de repeindre en vert la façade des entreprises : les petits gestes ne suffisent plus, place aux grandes révolutions. Je lis l’article
« Fatigue ». Voilà le mot numéro 1 choisi par les cadres quadras pour décrire leur rapport au travail. Très (trop ?) loin devant « performance » ou « ambition ». “Bienvenue à mi-chemin de votre carrière, là où les responsabilités sont devenues une pression constante plutôt qu’une promotion” pourrait être un slogan adapté à la situation. Une enquête du cabinet Georges pour Arthur Hunt, relevée par le site de France Info, dresse le portrait alarmant d’une génération censée incarner l’avenir des entreprises, mais qui peine surtout à trouver du sens à son quotidien professionnel. Si rien ne bouge, ces cadres risquent fort de moins s’impliquer ou, pire encore, de se désengager totalement. Alors, pour éviter que la fatigue ne vire au burn-out collectif, les entreprises seraient bien inspirées d’écouter (enfin) leurs quadras. Je lis l’article
Santé mentale au travail, grande cause nationale en 2025. Tout est dit… ou presque. Si la qualité de vie au travail occupe désormais le devant de la scène, un levier majeur reste encore sous-estimé : la formation professionnelle. Loin de se résumer à de simples PowerPoint soporifiques, elle peut devenir un véritable moteur d’épanouissement professionnel, voire un remède efficace contre le désengagement et le mal-être au travail. Alors pourquoi les entreprises tardent-elles tant à saisir l’opportunité ? Parlons RH vous invite à découvrir cet entretien passionnant, proposé par Lefebvre Dalloz Compétences, avec Jullien Brezun, DG de Great Place to Work France. Il rappelle que donner les moyens aux salariés de grandir professionnellement est sans doute la meilleure manière d’éviter que leur motivation ne parte à la dérive. Spoiler : la formation pourrait même devenir votre arme secrète en matière de marque employeur. Je lis l’article
C’est la proportion des DRH qui font de l’accompagnement de la transformation de l’entreprise leur priorité absolue en 2025, selon la 10e édition du Baromètre des DRH réalisé par WTW, ABV Group et RH&M. Dans un environnement toujours plus complexe et incertain, les DRH ne se contentent plus d’être de simples spectateurs du changement : ils en sont les moteurs. Concrètement, ça veut dire quoi ? Miser sur l’innovation, l’agilité et l’IA, mais aussi replacer l’humain au centre, en améliorant l’expérience collaborateur et en renforçant la démarche RSE. La révolution RH est en marche, et visiblement, elle ne compte pas s’arrêter là.
Et si le courage, c’était aussi de révéler sa vulnérabilité ? Dans un post aussi puissant que respectueux, Arnaud de Saint Simon revient sur la révélation de Nicolas Demorand, qui brise le silence autour de sa bipolarité. Une parole rare, forte, précieuse — surtout quand elle vient d’une personnalité publique. Ce récit sans fard met en lumière un tabou encore tenace : celui des troubles psychiques dans le monde du travail. Car oui, on peut être malade et compétent. Fragile et engagé. Traverser des tempêtes intérieures, tout en exerçant des responsabilités. Dans un contexte où la santé mentale est enfin reconnue comme un enjeu clé en entreprise, ce témoignage rappelle une chose essentielle : libérer la parole, c’est déjà faire un pas vers le mieux. Pour soi, et pour les autres.
Crédit photo : Shutterstock / Liami
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