Alors qu’il fait partie intégrante des bonnes pratiques en entreprise aux États-Unis, l’afterwork peine à entrer dans les usages en France. C’est ce que révélait une enquête RegionsJob menée en juin 2017 auprès de professionnels RH, consacrée au recrutement. Pourtant, une majorité de Français apprécient ce moment d’échanges informels et conviviaux, dans une ambiance détendue voire festive : 60 % d’entre eux le considèrent même comme décisif pour le bien-être en entreprise ! Focus sur les résultats du sondage OpinionWay pour J’aime ma boîte – Privateaser réalisé en septembre 2017 auprès de 1060 salariés.
Sommaire
Le premier volet du sondage porte sur l’attachement des salariés à leur entreprise. 69 % d’entre eux déclarent « aimer leur entreprise » – une large majorité donc -, en progression par rapport à 2015 ou 2016 ; leur attachement ne retrouve pas néanmoins son niveau de 2005 ou 2008 (79 %). On observe également que ce sentiment est plus favorable dans les entreprises de moins de 20 salariés que dans celles de plus de 1000 salariés (77 % contre 62 %) et chez les jeunes collaborateurs que chez les plus de 45 ans (78 % contre 66 %). Un attachement légèrement plus marqué chez les femmes que chez les hommes (70 % contre 67 %) et au sein des cadres (71 % contre 68 % chez les non-cadres). Il n’existe pas de différence notable entre l’Île-de-France et les autres régions.
Quels seraient les leviers pour que l’entreprise recueille encore davantage leurs faveurs ?
Le contraste est saisissant entre l’appréciation de l’afterwork et sa pratique dans les entreprises. En effet, 57 % des collaborateurs interrogés ne sont jamais conviés à un tel événement ! Et pourtant… 60 % des salariés y participant le considèrent comme très important pour le bien-être en entreprise. Un pourcentage qui se décompose ainsi :
Alors, quels sont les freins à la généralisation de l’afterwork ?
Pour 70 % des collaborateurs interrogés participant à des afterworks, ceux-ci permettent avant tout :
Or les relations interpersonnelles influent sur le sentiment de connexion au travail et, in fine, sur l’engagement des collaborateurs.
Alors que les pays anglo-saxons voient émerger la tendance du « beforework » – des activités avant d’aller au travail (yoga, danse, musique…) -, les résultats des études qui se succèdent indiquent l’appétence des collaborateurs français pour l’afterwork. Se traduiront-ils prochainement dans les faits ? Il faut l’espérer car, en favorisant ces temps d’échanges informels, on permet aux collaborateurs d’exploiter tout leur potentiel dans l’entreprise.
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