La crise sanitaire a transformé les organisations et redéfini la posture managériale. Cette dernière a toujours été en perpétuels mouvement et adaptation pour tenir compte de l’évolution des interactions entre manager/collaborateur. Mais la distanciation pour contrer la propagation des coronavirus souligne l’importance de redoubler l’effort. Voici quelques conseils pour trouver la “bonne” posture managériale avec l’infographie de Cinaps.
Sommaire
Depuis un an, les relations manager/collaborateur sont mises à rude épreuve. Les distanciations sociale et physique, qui ne devaient durer que quelques semaines, ne cessent de se prolonger. L’arrivée d’une troisième vague de coronavirus ne renverse pas cette tendance. Au contraire. Plus que jamais la posture managériale doit sans cesse s’adapter aux pics :
C’est là que le manager joue tout son rôle : porter le sens, un carburant indispensable à la mise en mouvement de son équipe. La performance économique de l’organisation ne va d’ailleurs de pair qu’avec un investissement fort des salariés, d’où la nécessité de les placer au cœur du projet de l’entreprise. Le manager peut s’appuyer des leviers tels que :
Au final, il ne peut y avoir de bonne posture managériale sans se remettre en question. Et la crise sanitaire a renforcé ce besoin, car la relation à l’autre (re)devient une donnée stratégique. La fonction RH se doit de veiller à ce que les managers sachent proposer une relation managériale suffisamment qualitative à l’ensemble des collaborateurs. Et ce, tant au niveau individuel que collectif. De la sorte, le manager peut mieux :
1- Oser être soi-même
La culture et les habitudes des entreprises exigent des attitudes qu’il est important de respecter pour ne pas être rejeté. Or, en faisant “comme si” pour une meilleure acceptabilité, les managers risquent de rentrer dans la spirale du politiquement correct :
Au contraire, ils doivent être au clair avec ce qu’ils croient être et ce qu’ils veulent être. Cela va influencer leur management plus qu’ils ne le pensent. Aussi, le manager ne devrait-il pas tomber les masques, oser être soi et être centré sur l’autre ?
2- Aiguiser son intelligence humaniste
Dans la finalité de se centrer davantage sur l’autre, sept qualités peuvent être développées :
3- Garder un juste équilibre
Aiguiser son intelligence humaniste demande de veiller à un juste équilibre entre :
La posture managériale peut permettre de (re)booster les équipes. Six pratiques de management peuvent trouver sens dans cet objectif :
Une période de crise comme celle vécue depuis mars 2020 appelle à une agilité aiguë dans la posture managériale. Cependant, cette dernière ne doit pas être fictive et insincère. Si le manager manque de conviction, ses messages risquent de ne pas être entendus, voire perçus avec méfiance. De même, il doit s’inscrire dans la durée. Une fois la crise passée, l’autonomie et la responsabilité des collaborateurs doivent être maintenues. Tout retour en arrière peut avoir un impact dommageable pour la réussite des objectifs économiques de l’entreprise.
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