Comme chaque semaine, la Revue du web vous offre le meilleur de l’actu RH ! Une bonne nouvelle, pour commencer, avec la publication tant attendue de la liste des métiers en tensions qui ouvre la voie à la régularisation de nombreux travailleurs étrangers, même si son application régionale interroge. Les jeunes parents, eux, ne veulent plus avoir à choisir entre carrière et vie de famille. Un petit tour également du côté de la santé mentale avec une statistique qui ne laissera personne de marbre : un salarié sur trois ne se sent pas en sécurité psychologique au travail. Enfin, la rédaction de Parlons RH vous invite à faire le tour des dernières pratiques RH les plus insolites, entre managers « chasse-neige » et jours de congés payés en cas de décès d’un animal de compagnie. En bonus : un chiffre choc sur la sédentarité au travail, et un post LinkedIn viral qui rappelle que l’invisible en entreprise mérite plus que jamais d’être pris en compte.
Elle était attendue depuis février. Après plusieurs reports successifs, la nouvelle liste des métiers en tension a été publiée, ce jeudi 22 mai dernier, au Journal officiel. Cette liste énumère plus de 80 métiers identifiés comme étant « en tension », grâce auxquels les travailleurs étrangers peuvent prétendre à l’obtention d’un titre de séjour s’ils justifient de 12 mois de bulletins de salaire sur les 24 derniers mois et de trois ans de résidence en France. Parmi les métiers concernés : aides à domicile, cuisiniers, ouvriers agricoles, agents d’entretien, ou encore salariés du BTP. Une bonne nouvelle pour le secteur de l’hôtellerie-restauration, souvent confronté à des difficultés de recrutement et à la précarité de nombreux salariés en situation irrégulière. Mais si la publication de cette liste soulage, des interrogations subsistent, notamment sur la segmentation des métiers par régions. Je lis l’article
Entre carrière et famille, il faut choisir ? Pour 53 % des salariés de moins de 35 ans ayant un enfant, la réponse est claire : si leur entreprise ne les aide pas à concilier les deux, ils envisagent de partir. C’est le constat d’un sondage OpinionWay pour Teale et Les Parents Zens, mis en lumière dans un article de Franceinfo. Un chiffre qui pointe du doigt un angle mort de trop nombreuses politiques RH : la prise en compte de la parentalité. Horaires rigides, pression implicite sur la disponibilité, manque de solutions de garde : 60 % des parents interrogés estiment ne bénéficier d’aucune mesure de soutien. L’entreprise Lucca, citée en exemple, montre pourtant que des leviers concrets existent : crèche d’entreprise, congés enfants malades, mutuelle renforcée… Un exemple que toutes les organisations devraient suivre, si elles souhaitent fidéliser des salariés de moins en moins enclins à sacrifier leur vie familiale. Je lis l’article
C’est ce que nous apprend la dernière Grande Enquête de Moka.care, menée avec le GHU Paris Psychiatrie & Neurosciences et l’Ifop. Pourtant érigée Grande Cause nationale 2025, il semblerait que les entreprises tardent à prendre la mesure de la santé mentale au travail. Résultats ? Les salariés attendent impatiemment que leurs employeurs s’engagent sur le sujet et les conséquences de l’inaction commencent à se faire sentir : désengagement, absentéisme, perte d’efficacité, voire démission. Cet article de Décideurs Magazine, dont la rédaction de Parlons RH vous recommande vivement la lecture, met particulièrement l’accent sur les jeunes, en quête d’équilibre, et les femmes, premières exposées aux risques psychosociaux. Je lis l’article
On connaissait les parents « chasse-neige », voici les managers du même nom. Leur particularité ? Déblayer la route à leur équipe pour lui éviter tout obstacle… au point d’en empêcher l’autonomie. Ce style de management, analysé dans un article de Doctissimo, part souvent d’une bonne intention : protéger, aller plus vite, rassurer. Mais à force de sur-protéger leur équipe et de garder la mainmise sur les projets, ces managers brident, souvent sans le vouloir, la montée en compétences, la créativité et la prise d’initiative des salariés. Un phénomène accentué par le stress managérial : surcharge, pression de la direction, peur de ne pas être légitime. Pourtant, dans un contexte où l’on valorise l’empowerment, les organisations ont tout intérêt à sensibiliser leurs managers à l’art du lâcher-prise. Car une équipe qui progresse, c’est une équipe à qui on fait confiance. Je lis l’article
La dernière info de cette Revue du web se veut un « poil » décalée. En Espagne, l’entreprise madrilène Patitas&Co a instauré un congé de trois jours en cas de décès d’un animal de compagnie. Chat, chien, hamster ou lapin : tous les animaux sont concernés. Si la mesure peut prêter à sourire, elle ouvre une réflexion plus large sur la reconnaissance du deuil animalier. Elle soulève également une vraie question : jusqu’où peut-on personnaliser l’expérience de travail et la culture d’entreprise pour mieux coller à la réalité des salariés ? En Espagne, cette initiative a déjà inspiré d’autres entreprises ; en France, seules quelques pionniers (comme la SPA ou Wamiz) ont sauté le pas. Pour les autres, l’idée pourrait bien faire son chemin. Je lis l’article
Il s’agit du pourcentage d’adultes français considérés comme sédentaires, selon une étude de l’Anses, relayée récemment dans un article de Sud Ouest. Open space, télétravail, journées à rallonge derrière un écran : nos organisations sont devenues, malgré elles, des environnements statiques. Pourtant, la sédentarité peut avoir de lourdes conséquences sur la santé physique et mentale des salariés : douleurs chroniques, fatigue cognitive, stress… Si la QVCT fait désormais partie intégrante des politiques RH, la prévention de la sédentarité reste encore marginale dans les entreprises. Ce chiffre nous rappelle à quel point de simples aménagements (mobilier ergonomique, bureaux assis-debout, pauses actives) peuvent devenir de puissants leviers de bien-être… et de performance.
Il a fait le buzz. Le post de Lucie Caubel – dans lequel elle partage la brillante campagne de sensibilisation créée par Karoline Vincelet – a touché un point sensible : celui des handicaps, maladies et troubles mentaux. Ceux qui ne se voient pas et qui pourtant impactent lourdement le quotidien au travail : schizophrénie, anxiété, fibromyalgie, maladie de Crohn, épilepsie, daltonisme, diabète, etc. Bref, une invitation à briser les préjugés, à rappeler que la différence ne fait pas obstacle à la compétence, et à faire bouger les lignes en entreprise sur la manière d’accueillir et d’accompagner ces situations.
Crédit photo : image générée par l’IA
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